dimanche 11 août 2013

Vive les vacances !


Quel plaisir de ne rien faire, ou si peu : plage ce matin, sieste, lecture et écriture cette après-midi, sous l'oeil attentif de deux nouveaux pensionnaires arrivés jeudi et auxquels j'ai dû tenir compagnie (pas facile en effet de quitter le foyer de maman Gaëlle ;-) et la Bretagne pour se retrouver au bord de la Méditerranée). Cela fait du bien après une première semaine de congés plutôt active.

Mercredi, j'ai ainsi revu avec beaucoup de plaisir l'exposition monégasque consacrée au peintre et céramiste Albert DIATO, en compagnie de mon ami Cédric, galeriste parisien (ce niçois d'origine est à la tête de la bien nommée galerie Riviera) et de ses amis Nevine et Jean-Pierre, un très sympathique couple de collectionneurs libanais en vacances dans la région. Si vous n'avez pas la chance d'en faire de même, je vous recommande vivement la lecture du superbe catalogue de l'exposition, que j'ai dévoré tout à l'heure et qui se lit comme un roman. Aucun doute : DIATO est vraiment un très grand !

Monaco mettant également PICASSO à l'honneur cet été, à l'occasion du quarantième anniversaire de sa disparition, nous sommes bien sûr allés voir dans la foulée les deux expos que lui consacre le Grimaldi forum : PICASSO et la Côte d'Azur et PICASSO dans la collection NHAMAD. Personnellement, j'ai surtout apprécié la première, authentique, émouvante (beaucoup de photos, de beaux dessins et de petites toiles intimistes), qui nous invite sur les lieux où vécut l'artiste en villégiature et qui l'inspireront. La seconde m'a un peu déçu car les oeuvres choisies (généralement de grandes toiles destinées à en mettre plein la vue aux béotiens) étaient loin d'être toutes des chefs-d'oeuvre, comme annoncé, et la collection un brin répétitive. Un bon conseil : prévoyez une petite laine si vous faites le déplacement car la clim est vraiment poussée à fond pour cette seconde manifestation (il devait faire 17 ° C maximum). Signe que ces tableaux doivent hélas passer plus de temps dans des coffres réfrigérés genevois que sur des murs. Brrr...

Si vous manquez de temps, privilégiez l'expo DIATO, qui plus est si l'oeuvre de PICASSO vous est familier. Vous serez éblouis, (hélas) pas gênés pas la foule, le personnel y est charmant et impliqué et, cerise sur le gâteau, l'entrée est gratuite !

Suite dans le billet du 5 septembre

Les deux petits nouveaux in situ, en famille

lundi 5 août 2013

Marc VAUGELADE exposé à Guéret


Si vos vacances vous mènent dans le beau département de la Creuse, ne manquez surtout pas la rétrospective que le Musée d'Art et d'Archéologie de Guéret consacre jusqu'au 31 août à l'artiste Marc VAUGELADE (1923-2011), architecte, peintre et cartonnier, véritable amoureux de la vie et de la couleur.

Je laisse la parole à sa fille Sylvie :

Né en Creuse, à St Yrieix les Bois, en 1923, il y passe son enfance.
Pendant la dernière guerre, il s’engage dans la résistance et sera déporté.
Dès sa libération, il part sur Clermont-Ferrand puis vers Paris pour faire ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts, afin de réaliser son rêve : devenir architecte.
En 1958, de retour en Creuse, il exerce sa profession d’architecte DPLG libéral à Guéret.
Il continue à peindre, à créer… Il participe à de nombreuses expositions, à des concours, en Creuse, en Limousin, en France et à l’étranger.
Il s’implique au niveau de la cité et devient conseiller municipal à Guéret, dans l’équipe d’André Lejeune en 1983.
A partir de 1989, il consacre toute son activité et sa réflexion à la peinture et expose régulièrement à Guéret, Limoges et Aubusson.
Il travaille des compositions grands et moyens formats, construites lentement et laborieusement jusqu’à leur aboutissement final : des symphonies rythmées aux formes amples et aux couleurs franches et durant ces périodes, il fait tisser une cinquantaine de tapisseries dans les Ateliers de Raymond Picaud, à Aubusson.
Son œuvre, émaillée de différentes techniques qui ont évolué au fil du temps, est le fruit de plus de 70 années d’expériences, de sensations, de sentiments, d’émotions, de réflexions, de souffrances, de bonheurs... de VIE !


Les années 60 et 70 ont généré nombre d'artistes de qualité dont le travail commence enfin à sortir des oubliettes (la faute à un choix personnel, à de piètres galeristes mais aussi et surtout au temps qui passe et qui efface) grâce à l'action de leurs héritiers ou de collectionneurs passionnés. C'est vraiment réjouissant, surtout pour ceux qui n'ont pas connu cet art lors de sa création et n'éprouvent guère d'intérêt pour celui qu'on leur propose actuellement...

En photo : une magnifique tapisserie de l'artiste. Tentante, n'est-ce pas ;-) ?

Et pour terminer, un petit "bonus" sous la forme d'une vidéo consacrée à l'activité de peintre cartonnier de Marc VAUGELADE. Passionnante !

samedi 3 août 2013

Le jeu des 3 différences

1er août, de bon matin

Jeudi 1er août.

Premier jour de vacances :-)

Je pensais vraiment que les deux petits frères de Lucette acquis dimanche dernier seraient mes derniers achats de la saison et que je pourrais enfin passer à autre chose ; aller à la plage, par exemple. Tu parles ! J'avais en effet complètement oublié mon rendez-vous chez mon ami JF, l'un de mes dealers préférés, prévu le lendemain.

J'ai donc repris mon bâton de pèlerin aux aurores, direction la Drôme. Dix heures de train :-( et une après-midi extrêmement agréable avec un vrai passionné plus tard, me voici de retour à la maison avec cinq petits nouveaux, dont trois qui figurent sur cette photo, prise tout à l'heure :

3 août, en début de soirée

Sauriez-vous les identifier ?

C'est le "grand jeu de l'été" !

Honnêtement, ce n'est pas facile et je tirerai vraiment mon chapeau au(x) gagnant(s).

Il s'agissait d'un pied de lampe anthropomorphe de Pol CHAMBOST (modèle n° 826, rarissime :-), d'une très belle sculpture de Dominique BAUDART (une pièce rare, datant de 1970, bien après son départ de Vallauris) et enfin d'un bol des RUELLAND, beaucoup plus courant.

Voici les deux autres :


Un très belle nature morte du début des années 50 de Jacques POUCHAIN (bien encrassée mais qui devrait retrouver toute sa fraîcheur après un bon nettoyage) et un grand plat à poisson signé d'un mystérieux "BOUVETIER". Le travail est en tout cas de très belle qualité !

JF avait également un très beau vase "boule" en grès émaillé dont nous ne connaissons hélas pas l'auteur :


Il est signé à l'aide d'un cachet :


Peut-être pourrez-vous l'identifier ?

Réponse de Clément L. : Paul BADIÉ. Merci Clément !

On arrête là ? Eh bien non ! C'était sans compter sur ma balade du jour, à Vallauris puis à Nice, car il faisait vraiment trop chaud pour aller à la plage...

Vallauris, c'était pour rendre visite à Sylvestre ANASSE, fils ainé de Michel et Nicole. J'avais hâte de le revoir après notre rencontre lors de la dernière exposition de Michel, d'une par car j'apprécie beaucoup son travail de photographe (à découvrir ICI) et d'autre part parce qu'il habite l'ancien atelier des ses parents, le fameux atelier "des Issarts", sur les hauteurs de Vallauris, que je me devais de découvrir. Je n'ai pas été déçu : l'homme est fort sympathique, artiste aux multiples talents (céramiste, peintre et photographe), vivant paisiblement dans un petit paradis "bohème" (le plus bel endroit qu'il m'ait été donné de voir sur la Côte, même si l'environnement a quelque peu été bétonné depuis sa construction, en 1955), entouré des oeuvres de ses parents (dont quelques frères et soeurs de Lucette ;-) et amis artistes. Je l'ai quitté à regrets en fin de matinée. A vide, n'ayant pas eu le courage de transporter l'oeuvre de Michel acquise quelques jours plus tôt et qu'il m'a gentiment "convoyé". Trop lourde ! Je fatigue... J'aurai ainsi le plaisir de retourner le voir très bientôt.


Nice ? Une petite balade en fin d'après-midi, "à la fraîche". Je suis notamment passé à la galerie Bernard B. (comme BONETTO, 5 rue Antoine Gautier, en plein coeur du quartier des antiquaires). Une adresse que je vous recommande vivement si la peinture des années 50/70 vous intéresse, d'autant plus que son propriétaire est très sympathique et réellement passionné par ce qu'il défend, ce qui est hélas loin d'être le cas de tous ses confrères. Il y présentait une grande toile de 1967 signée Franco CARDINALI (ci-dessus, 130 x 98 cm) qui m'a tapé dans l'oeil et dont je suis devenu le nouveau propriétaire par échange :-). Le monde est petit car CARDINALI a travaillé à Vallauris pour CÉRENNE puis à Vence et mon ami Salvatore PARISI l'a bien connu. Encore un artiste de qualité, apprécié des plus grands peintres, comme PICASSO, mais que sa disparition a hélas envoyé illico au purgatoire de l'histoire de l'art. C'est trop injuste !

jeudi 1 août 2013

Pause !



Eh oui, je suis - enfin ! - en vacances :-).

Si vous l'êtes également, je vous les souhaite à l'image de ce magnifique HARTUNG (1), typique de sa meilleure production des années 70 : au bord de l'eau et sous le soleil !

Au menu des miennes : farniente, lecture (à la maison, bien tranquille, entouré de mes nombreux bébés), balades locales, escapades (Corse et Vaucluse) et... plage, bien sûr.

A bientôt !

(1) P 1974-29, pastel et acrylique sur carton de 1974 (52,5 x 75 cm). Estimé 30.000 à 35.000 €, il sera vendu le 15 août prochain par l'étude BESCH à Cannes...