jeudi 9 mai 2013

Gros plans

Pour le plaisir des yeux : quelques clichés pris sans prétention et un peu par hasard, juste avant une bonne sieste récupératrice précédée d'un peu de lecture ("Dora Maar, prisonnière du regard", excellent), en ce jour férié bienvenu.

- CHAMBOST :


- ALBERGHINA :


- ANASSE - DEREL :


- MADOURA  :


- MADOURA II :


- CHAMBOST II et III :


- CLOUTIER :


- MASSON :


- PARISI :


- COLONIEU :


- ANASSE II :


- CAPRON (eh oui...) :


- PARISI II :


- GIARRUSSO :


- MASSON II :


- ANASSE III :


Qu'est ce que c'est beau la céramique ! "Luxe, calme et volupté"...

Une sieste rêveuse, bien sûr, interrompue un peu trop tôt par une "demande d'adoption" téléphonique d'un Nième "bébé", en l'occurence un superbe et rare petit pied de lampe du grand JOUVE. Youpi - il est vraiment superbe - mais également grrr car il va me falloir le financer. Et ça, c'est pas gagné !

Ah ces dealers, ils ne respectent même pas les jours fériés ;-).

mercredi 8 mai 2013

Le CCC sur les rails


Le CCC, c'est :-) le tout nouveau Club des Collectionneurs de Céramique, qui naîtra officiellement le 28 juin prochain, après sa première Assemblée Générale.

Il a pour objectif de "regrouper ceux qui aiment la céramique et veulent partager et faire partager leur passion", par le biais de rencontres et d'un site web appelé à devenir un véritable site de référence.

Beau programme auquel je souscris sans réserve et que je vous invite à découvrir dès à présent sur le site du club, mis en ligne aujourd'hui.

Juste deux remarques à l'attention de l'équipe dirigeante : attention au parisianisme excessif (du type "Rendez-vous gare de l'Est"), qui peut être vexant, et surtout aux jours des rencontres, qu'il faudrait idéalement prévoir en week-end (1) faute de quoi les rencontres en question excluront d'office la plupart des "actifs", qui représentent la majorité des collectionneurs, du moins en matière de céramique 50 ;-).

Bon vent au CCC !

(1) La visite de la fameuse collection WATTEL à Sarreguemines (la porte à côté pour un niçois) un MARDI ? Grrr..., d'autant plus qu'elle est incontournable pour tout amateur de céramique 50 !

mardi 7 mai 2013

"Chouette" de Raphaël GIARRUSSO (II)

Raphaël GIARRUSSO (19XX-1969)
"Chouette" (1967)
H. 25 cm, Ø 12 cm

La célèbre madame SARFATI vous présente sa non moins célèbre fille, Fortunée, qu'elle cherche désespérément à caser auprès d'un bel hibou :-).

La miss est monogrammée "GR" et datée "67" sous la base, à la pointe.

Inv. PM RG 3

dimanche 5 mai 2013

Chaud et froid

Antibes. Le musée PICASSO, sur les remparts de la vieille ville

Ciel bleu, soleil, chaleur, le printemps serait-il enfin arrivé ? C'est ce que je me disais hier, sur les remparts d'Antibes. Hélas, c'est aujourd'hui tout le contraire sur la plage de la Mala, à Cap d'Ail, où je me repose dans la maison de plage que mon frère Laurent a la chance d'habiter, après avoir fêté mon anniversaire :-). Patience, il finira bien par arriver, ce printemps que tout le monde attend désespérément...

A la Mala, cet après-midi. Belle vue mais luminosité minimale !

Revenons à cette belle journée, qui a débuté par une balade à Antibes où je voulais voir l'exposition consacrée au travail de Jean-Charles BLAIS au musée PICASSO, d'autant plus que l'oeuvre de cet artiste m'était quasi inconnue. J'ai hélas été déçu, notamment en raison de son caractère trop répétitif, mais peut-être serez-vous séduit, qui sait ? L'expo fermera ses portes le 9 juin prochain. J'ai par contre revu avec beaucoup de plaisir les superbes PICASSO du musée. A noter : la présence exceptionnelle de cinq céramiques uniques de l'artistes prêtées par le musée de la Céramique de Barcelone, que je n'ai hélas pas eu l'autorisation de photographier. Vous avez le temps d'aller voir ces petites merveilles puisqu'elle ne regagneront l'Espagne qu'en janvier 2014.

Impossible de visiter ce musée sans aller me "recueillir" devant les HARTUNG exposés dans les salles HARTUNG-BERGMAN, et que j'ai pu heureusement pu photographier.

Hans HARTUNG est notamment représenté par :

- Un pastel, gouache et encre sur papier de 1948 (en haut) et une huile, encre et fusain sur papier de 1950, deux oeuvres de sa période la plus prisée des amateurs :


- Une grande toile "à l'italienne" (j'adore ce format) des années 60, T 1962-H33, période où l'artiste agit sur la toile à l'aide d'outils acérés :


- Une grande toile des années 70, T 1976-R21. A cette époque, il aime utiliser des rouleaux de lithographe et des couleurs pures et vives :


- Et enfin une grande toile des années 80, T 1985-H40, véritable "explosion volcanique", créée à l'aide d'une sulfateuse à vigne :


Une seule toile pour Anna-Eva BERGMAN, mais représentative de son travail, 4-1959, une tempera et feuille de métal sur contreplaqué datant de 1959 :


Anna-Eva BERGMAN (1909-1987) est une artiste française d'origine norvégienne véritablement protéiforme puisque dessinatrice et caricaturiste de presse, écrivain (articles sur l'art, livres) et bien sûr peintre, s'engageant sur la voie de l'abstraction à la fin des années quarante, avec l'utilisation de feuilles d'or ou d'argent comme éléments picturaux, s'inspirant de la nature et de la mythologie nordique. Pour en savoir plus sur cette artiste vraiment intéressante et hélas méconnue, deux solutions : une monographie de référence, Anna-Eva BERGMAN, aux presses du réel et une visite de la fondation HARTUNG-BERGMAN, qui ouvre depuis peu ses portes au public, le vendredi après-midi. Incontournable si vous passez dans la région !

Ma visite s'est achevée à la bibliothèque du musée, très bien achalandée. J'en suis bien sûr reparti lesté d'un peu de lecture. Si comme moi vous aimez les mémoires et souvenirs des acteurs de l'art moderne, je vous conseille deux savoureux ouvrages d'Heinz BERRGRUEN, J'étais mon meilleur client (autobiographie) et Mon premier PICASSO. Véritable personnage de roman, ce grand galeriste a connu les plus grands artistes du XXe siècle et collectionné des dizaines de KLEE, PICASSO, BRAQUE, MATISSE, etc., qu'il lèguera à l'Allemagne en 2000. Il aura le loisir d'aller les voir tous les jours, logeant dans son propre musée...

Le jardin des sculptures du musée

***

PAUSE ! Un rayon de soleil (bien timide) et me voici sur le sentier du bord de mer, qui va de la plage de la Mala à la plage Marquet ("ma" plage à moi !), levant les yeux, à la recherche d'une villa qui voudrait bien accueillir une famille très, très nombreuse :

Villa "Le velle" (les voiles). Le bon goût italien. Ma préférée...

Années 30. Autre style. Pourquoi pas ?

Que se cache-t-il derrière ces grilles ? Mystère !

Une belle provençale...

De bien lourdes portes...

"Les Bruyères". So chic !

"Les Aubépines". Abandonnée depuis des années...

Le beau portail des Aubépines, type "Château de ma mère"

Villa "sans nom". A retenir...

Années 80. Trop déprimant, ce type de cage à poules. Non merci !

Mon quartier. Je suis arrivé :-)

***

Après avoir quitté le musée PICASSO, je suis retourné chez Jacques LAVIGNE afin de mieux le connaître et lui acheter une toile repérée lors de ma première visite. Passer de l'agitation touristique au petit paradis de l'artiste via le véritable sas de décompression que constitue sa petite rue fut un vrai plaisir :

La rue du Petit Four

"Entrée de l'artiste"

Le vieil Antibes, comme bien des centres historiques, est riche de tels endroits, hors du temps et heureusement peu fréquentés par les touristes "à glace", qu'il faut savoir fuir.

La rencontre fut très agréable, dans le superbe jardin bohème de l'artiste puis autour d'un verre, à parler de son travail, de ses influences (l'art abstrait, qu'il découvrit dans les galeries parisiennes d'avant garde, dans les années 60) et d'art en général. Originalité, modestie, grande culture, sympathie ; bref, un véritable artiste, comme on n'en fait plus guère, hélas. Quelle différence avec l'attitude des "artistes" et galeristes présents sur le salon Art Monaco (grand raout annuel du mauvais goût sur la Côte), quelques jours plus tôt, dont le seul objectif était visiblement de plumer de riches gogos ne s'intéressant à l'art que pour gagner de l'argent ou frimer. Pathétique ! Art sans culture n'est que ruine du portefeuille, et c'est d'ailleurs bien fait...

Même ambiance chez Marc ALBERGHINA, à Vallauris, chez qui je me suis ensuite rendu afin de l'aider à transporter son "Festin" à la maison. L'artiste est installé sur les hauteurs de la petite ville, dans une charmante petite maison, tranquille et entourée d'un jardin luxuriant, royaume d'une malicieuse petite fille et de deux chats, dont un gros et beau matou (qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ma Chatonne, 17 ans depuis quelques jours et toujours aussi peu sociable, malheureusement) :


Si quelqu'un a des infos sur ce "type" de chat au faux air de Maine coon, je suis preneur !

Le transport et l'installation de mon nouvel ami se sont parfaitement déroulés :

Deux caisses en bois : ça c'est de l'emballage

Marc en plein "montage". 206 os : le compte est bon !

J'ai pu en profiter pleinement dimanche matin, jour de mon anniversaire :-), aux premiers rayons du soleil :

"Le Festin" (2009)

"Le Festin" est un véritable exploit technique - entièrement modelé et émaillé de somptueux émaux flammés à la brillance exceptionnelle - et une oeuvre d'art très originale, qui séduit bien plus qu'elle n'horrifie. C'est à la fois une féroce critique du mercantilisme effréné ayant précipité la chute de Vallauris et un excellent rappel de notre pauvre condition humaine, dans un monde devenu bien trop superficiel et persuadé d'être immortel...

Marc ayant complètement refondu son site personnel, je vous invite à le consulter pour mieux connaître son travail.

Il a notamment présenté lors de sa dernière exposition au Fil Rouge de Roubaix une remarquable série de 53 sculptures de crânes humains, entièrement modelées à la main et superbement émaillées, témoins de sa parfaite maîtrise de la céramique et qui ont presque toutes été vendues.

Voici les cinq qui ont rejoint ma collection :

"Flammés" brun et miel (on en mangerait) et bleus entourant un blanc

Un émaillage "à l'acide"

Bleu des mers du Sud et noir "jouvesque" : mon préféré

Les trois premières sont au bureau et ont beaucoup fait jaser lundi matin, un client m'ayant même reproché de ne pas être "politiquement correct" en les exposant. Je l'ai bien sûr gentiment envoyé balader ; non mais !

vendredi 3 mai 2013

Heureux mais fatigué


23 h. Tout juste rentré de Nice où je viens de récupérer un MADOURA, lesté de mes deux premiers MASSON, arrivés ce matin (merci Marine ;-), je suis en effet heureux que ma petite famille compte trois nouveaux membres, qui ont immédiatement trouvé leur place. C'est fou ce que l'on peut faire tenir dans 35 m2... Heureux également de pouvoir continuer à acheter, car comme le disait ma grand-mère paternelle, quand on achète c'est le signe que tout va bien. Tout va bien, en effet. Enfin presque...

... car je me sens fatigué. Une fatigue physique (trop de week-ends passés "dehors") et psychologique, suite au décès de l'une soeurs de ma mère. La mort rôdait autour d'elle depuis quelques semaines et vient de l'emporter après une douloureuse maladie et une lente agonie. Une fatigue qui explique mon relatif mutisme depuis mon dernier billet et qui, paradoxalement, me "rebooste" car elle me rappelle que la vie est belle mais courte et donc qu'il faut en profiter au maximum et profiter de ses proches avant qu'elle ne tourne immanquablement au vinaigre...

Accueil de deux petits nouveaux, ce matin, au bureau :-)

***

Le ménage de printemps est terminé. En d'autres termes, ce qui me tenait lieu de bureau est enfin débarrassé, prêt à accueillir "Le Festin" de Marc ALBERGHINA, que je dois aller récupérer demain après-midi à Vallauris et installer sur ledit bureau avec l'aide de son papa, à quelques heures de mon 45e anniversaire. Beau cadeau, n'est-ce pas ?

Quelques photos du bureau vidé et du nouvel "accrochage" qui en a résulté, histoire d'en garder un souvenir si je me décide à déménager et pour le plaisir des yeux :

- Bureau (presque) débarrassé :


- Bureau il y a quelques semaines. Il y a peu, il était encore bien plus encombré. Je n'ai hélas pas pensé à le photographier dans son état "maximal"... :


- L'ex bar séparant la cuisine du salon (côté salon). Le royaume des grands CHAMBOST et MADOURA :


- Le même élément mais vu du côté cuisine :


 - Le plan de travail de ma cuisine. Difficile, dans ces conditions, de me guérir du fameux régime pizza :


- Mon ancienne bibliothèque, colonisée notamment par une belle nichée de onze chouettes anassiennes :


- Exit la télé, remplacée par un coin CHAMBOST :


- Et enfin, la "barrière de protection" de mon bureau (à l'origine érigée pour le protéger des interventions anti poussière de ma chère maman), bien vite colonisée, elle aussi. Les cartons commencent également à fleurir, en prévision de mon déménagement. Ils sont pleins, bien sûr ;-).


Avec une telle "famille", je me sens vraiment bien et jamais seul ! Une céramique par semaine éloigne le médecin :-)...

A propos de plaisir des yeux, pensez au mien et à la rubrique "céramiques de collègues" de ce blog, qui reste hélas peu fournie. Je compte sur vous.

Bon week-end !