Avec ma nouvelle danseuse à nourrir (la galerie PM, pour ceux qui auraient manqué un épisode), il faut que je songe très sérieusement à recruter une jeune-et-belle-assistante-polynésienne pour m'aider un peu, sinon je sens vais y laisser ma santé :-). Quoi que, mon dos ne s'est jamais aussi bien porté. Allez donc y comprendre quelque chose !
Trève de plaisanterie ! Que contenait donc mon chargement du week-end ? Je ne vous montrerai que ces deux pièces : un impressionnant vase signé MADOURA (41 cm) et une copine de miss Lulu qui devrait régner sans problème sur toute la tribu. Je suppose que vous avez deviné laquelle demeurera à la maison ? Le reste – façon de parler, bien sûr ! – est top secret car destiné à la galerie et sera distillé prochainement...
La "reine mère" a bien vite trouvé sa place, éjectant au passage mon pauvre vase Femme, parti pour d'autres horizons (pas très loin en fait). Je vais devoir aller piquer un cierge à l'église pour alimenter la bestiole :-)...
Samedi, direction Cannes, via Vallauris (pour les petites emplettes :-) afin de récupérer ce superbe miroir Soleil noir, signé Georges PELLETIER et qui a remisé mon JOUVE baroque sous la bibliothèque, faute de place ! Je rêve d'avoir un jour l'équivalent d'un dressing pour entreposer temporairement mes céramiques, tableaux, etc., de façon à pouvoir les faire tourner facilement. L'espoir fait vivre...
Suite de la balade demain soir car je rentre d'un shooting photo (merci Daniel ;-) pour la galerie (une trentaine de pièces à convoyer, déballer, remballer...) et suis KO.
Heureusement, mes amis Marie-Jeanne et Salvatore m'ont donné un coup de main et la séance s'est achevée par un kebab et une pizza nutella-bananes à tomber ! Si la cuisine de DUCASSE vous laisse de marbre, un bonne adresse à Monaco : Piznkeb :-).
Mardi 20 janvier, vers 23 h
Courte nuit, journée vaseuse. J'ai néanmoins eu le temps de photographier tout à l'heure les derniers PARISI qui ont rejoint la maison ou la galerie (on verra bien...) la veille, après la séance photo.
Juste pour le plaisir des yeux :
- Un quatrième grand "vase bleu". La série en comportant cinq et le dernier n'étant plus de ce monde, je ne pourrai hélas pas la réunir. Ces céramiques d'un bleu "surnaturel" et d'une incroyable beauté font partie des chefs-d'oeuvre de Salvatore PARISI et ils me ravissent chaque fois que je les admire !
- Un superbe pied de lampe sculptural "Falaise", une merveille de près de 40 cm !
- Et enfin un second "Ucello", à la belle robe rouge, venu tenir compagnie à son copain.
- Le même, crânant la veille sous l'objectif de Daniel MILLE, photographe attitré de la galerie. Superbe boulot, n'est-ce pas ?
Ce qui est dingue, c'est que j'arrive encore à caser des objets à la maison. Les dieux de la céramique sont décidément avec moi !
Salvatore a vraiment beaucoup de talent et je vais tout faire, via la galerie, pour que son travail soit mieux connu des amateurs. Sa série de pieds de lampe est hélas épuisée mais si le modèle vous plaît allez donc faire un tour à la galerie RIVIERA car mon confrère et ami Cédric en a quelques-uns en stock ;-).
Petit clin d'oeil aux amis Daniel et Loïc, les DALO, dont j'ai reçu ce matin les voeux sous la forme d'un joli médaillon en céramique, qui a rejoint celui que m'a envoyé Cédric, également made by DALO, sur mon totem tahitien.
Mercredi 21 janvier, vers 22 h
Ayant déposé mon unique radiateur pour caser ma table de BLIN (il faut vraiment être atteint...), je me les gèle vraiment en terminant ce billet. L'hiver est d'habitude plutôt clément sur la Côte (d'où le sacrifice dudit radiateur :-) mais en ce moment ce n'est pas le cas. La pluie et la mer toute proche n'arrangent rien. Froid et humidité : brrr, mais je ne me plains pas car pour les filles sur le balcon, c'est autrement plus difficile :-)...
A propos d'oeufs :-), j'ai reçu celui-ci ce matin. Une production de l'atelier MADOURA, effectuée traditionellement au moment de Pâques. Son décor, un frise tournante de poissons réalisée à la paraffine, est très réussi. Une petite merveille, cet objet !
Cela me fait penser que vous n'avez plus que quelques semaines (jusqu'au 8 mars) pour aller voir l'exposition de Marc ALBERGHINA chez MADOURA et dont le travail a fait l'objet d'un excellent billet d'Art Côte d'Azur.
Trève de digressions et retour à nos moutons : ma visite à Georges PELLETIER. J'étais venu récupérer le miroir que je vous ai montré, commandé il y a quelques semaines, et l'interviewer afin de lui consacrer un futur billet. Au bout du compte, j'ai préféré opter pour une discussion à bâtons rompus et l'enregistrer. Vous aurez donc bientôt droit à près d'une heure trente d'entretien informel dans lequel Georges parle de sa vie, de son métier et de ses rencontres. Je me suis régalé tant l'homme est sympathique, intelligent et pétri d'humour. A 76 ans et toujours en pleine forme, il travaille toujours autant et vit dans son atelier, ne regagnant son studio, juste au dessus, que pour dormir. Un atelier où il cuisine et regarde la télé (il adore le sport, notamment le tennis, qu'il a longtemps pratiqué) en construisant notamment moult miroirs et luminaires, se plaisant à les faire évoluer au gré de sa fantaisie...
En attendant le billet (il faut que je résolve la publication d'un fichier audio...), voici quelques photos de son antre :
- Le bureau du maître, face à la télé, où il façonne les multiples pièces détachées de ses céramiques et les assemble à l'aide de fil de fer, d'où les multiples pinces...
- Pièces en cours de séchage, pinceaux et émaux multiples. Au second plan, une belle lampe cubique.
- De temps en temps, Georges modèle aussi d'espiègles petits personnages, juste pour s'amuser...
- Des feuilles en cours de séchage...
- ... destinées à la fabrication d'un miroir de ce type. Superbe, n'est-ce pas ?
Depuis quelques années, Georges n'émaille pratiquement plus ses pièces, préférant les laisser à l'état de biscuit. Il a raison, c'est super beau un biscuit !
- Ça, ce sont de petits rayons de ses miroirs, chaque rayon étant revêtu lui-même d'un morceau de miroir (retourné ici).
- Les multiple rayonnages où les pièces sèchent. Quelle bonne odeur ! Georges possède cet atelier de près de 100 mètres carrés depuis 1973, date à laquelle il a quitté Paris.
- Deux luminaires emblématiques du travail de l'artiste.
J'ai encore une fois quitté notre ami ravi du bon moment passé, parcourant heu-reux les ruelles du vieux Cannes jusqu'à la gare, me disant que j'avais vraiment bien de la chance d'avoir une telle passion et de faire de si belles rencontres...
A bientôt pour la diffusion de notre petit entretien ;-).
un plaisir : je viens de faire un grand tour pour rattraper un peu de retard, et je m'émerveille devant les si jolies pièces qui viennent rejoindre régulièrement la collection Marziano (quelle ardeur dans la passion Pascal !!)
RépondreSupprimerbonsoir, et bien tu en a de la chance les médaillons sont super
RépondreSupprimerbravo les Dalo
cdlt fred