vendredi 3 février 2012

"Tête de bovidé" de François RATY

François RATY (1928-1982)
"Tête de bovidé" (1955)
L. 59 cm, l. 51 cm, pr. 15 cm

"Waouh" !

Que dire d'autre devant la beauté et la modernité de cet objet ?

J'ai longtemps rêvé d'un "premier RATY" sculptural. Il est enfin là, sous mes yeux.

Lorsque qu'il m'est apparu il y a quelques mois, en chinant sur le Net, j'ai tout de suite saisi l'opportunité de l'acquérir, sachant qu'une pièce d'un tel niveau de qualité ne se représenterait pas avant un bon moment. Son financement n'a pas été facile, mais comme je suis un adepte du quand on veut, on peut...

C'est indiscutablement la plus belle pièce de ma collection, et également la plus imposante. J'ai vraiment beaucoup de chance de pouvoir l'admirer tous les jours :-).

2012 commence vraiment bien pour moi, mais la barre est haute ; ce sera difficile de faire mieux à l'avenir !

La bête, unique, est signée "Raty" et datée "1955" sous la base.

NB : son "cadre" très original (une simple planche de bois peinte d'un magnifique rouge vif) et le remarquable système d'accrochage en fer forgé ont été conçus par l'artiste.

"Raty, lui aussi peintre, est venu à la céramique dont il a appris la technique avec René Maurel. Nul doute qu'au point de vue des thèmes - hiboux, taureaux, chèvres - il ait un temps subi l'influence de Picasso mais il s'en est libéré et réalise une oeuvre extrêmement personnelle. C'est un chercheur, un expérimentateur. Il a abandonné le tournage et modèle tout à la main, même de grandes et lourdes coupes d'une magnifique plénitude de forme. Il travaille, quand il se peut, d'après nature - hiboux, hulottes - et élève aux colombins des personnages de grandes dimensions, extraordinaire réussite du point de vue technique, d'une singulière valeur architecturale ; dans le même temps, il poursuit ses recherches de matière. Sa faïence grand feu est toujours émaillée de colorations graves, sourdes : bruns, bleus, verts, rouges. En réalité, avec la terre, ce peintre est devenu sculpteur autant que céramiste. Toutes ses pièces sont uniques".

Renée MOUTARD-ULDRY (1956)

Provenance : collection Franck SCHMIDT puis galerie Christophe LEMONNIER.

Inv. PM FR 1

2 commentaires:

  1. Sublime !!
    Je ne connaissais pas cette pièce de Raty. Elle est géniale.
    Comme vous venez de l'acquérir (bravo parce que dénicher des Raty n'est pas chose aisée), j'imagine que vous ne voulez pas la vendre tout de suite, mais si un jour, l'envie vous en prenait, je serais très intéressé.

    Bonne journée et félicitations.

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  2. Bonjour Pierre,

    Pour l'instant, j'ai vraiment beaucoup de mal à me séparer des mes "bébés". J'ai récemment mis en vente quelques pièces faute de place et cela n'a pas été facile. Heureusement, ce Raty ne m'en prend pas trop car il est mural. Mais si un jour je décidais de le décrocher et de le remplacer par un bel Hartung, par exemple, je penserai à vous ;-).

    Bonne continuation.

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