lundi 15 octobre 2012

Escapade parisienne

Sur le stand de Stéphane ÉCOURTEMER, au milieu des oeuvres de Jean MÉGARD
(au premier plan : Anita, Catherine et Marion ;
au second : Daniel et Loïc, les fameux "DALO", et enfin Stéphane)

Le petit monde parisien de la céramique 50 est vraiment très sympathique.

J'ai encore pu le vérifier ce week-end.

Ma balade a débuté samedi après-midi par la galerie A rebours, rue Aubriot (dans le Marais), que je découvrais. J'ai passé un excellent moment avec son sympathique propriétaire, Patrick FAVARDIN. Véritable puits de science, cet historien et critique d'art bien connu était en train de finaliser une importante monographie consacrée au travail des frères CLOUTIER, qui devrait paraître dans quelques mois. Une excellente nouvelle ! En ce moment, la galerie présente notamment de très belles céramiques de Fernand LACAF et des dessins de son épouse, Françoise.

Direction rue de Seine ensuite, où je devais récupérer deux MADOURA à la galerie Thomas FRITSCH. C'est toujours un plaisir de pénétrer dans cette véritable caverne d'Ali Baba et de discuter avec le maître des lieux. Et dire que j'ai mis beaucoup de temps avant d'oser pousser la porte... Ne faites surtout pas comme moi ;-). Il est encore temps d'aller y admirer de superbes MADOURA...

Samedi soir, j'ai éprouvé l'une de mes plus belles émotions de collectionneur. Fébrile, j'avais en effet rendez-vous avec mon premier BORDERIE. Un objet que dois à mon ami Johann. Le veinard l'a en effet chiné dans l'Orne il y a quelques mois, lors d'un vide greniers - eh oui, cela peut encore arriver, même si, à mon  avis, on a plus de chances de gagner au loto... - et m'en a très gentiment fait profiter.


Il s'agit d'une grande coupe (L. 37, l. 25, h. 19 cm) aux extrémités relevées, très épurée, en terre chamottée (étonnamment lourde), recouverte d'un remarquable engobe blanc grisé, mat et finement craquelé. Une petite merveille de simplicité (ci-dessus, sur la table de mon coin séjour, tout à l'heure). La belle a envoyé au purgatoire un pauvre gros vase "pomme" du grand JOUVE qui y régnait auparavant...

Une autre vue, de profil :


Et enfin, car ça peut servir, une photo de la signature, en fait une sorte de monogramme (une croix et un "b" imbriqués). Notez également la texture de l'émaillage, typique de la production de l'artiste :


Après une nuit difficile (effet BORDERIE oblige ;-), au tour des Puces de Saint-Ouen, où j'avais rendez-vous avec Daniel et Loïc, céramistes passionnés, venus en compagnie de trois de leurs élèves, Anita, Catherine (également collectionneuse, que je connaissais déjà) et Marion.

Le temps était vraiment épouvantable. Après avoir fait connaissance autour d'un café et longuement discuté céramique et collection, nous avons bravé la pluie pour partir à la découverte des stands, dont notamment ceux de Stéphane ÉCOURTEMER et de son amie Emmanuelle, à Paul BERT, qui nous ont montré de belles pièces de CAPRON et des DEUX POTIERS. Nous avons également passé un bon moment, très instructif, sur leur stand provisoire à Serpette, où ils présentent actuellement la première rétrospective du travail de Jean MÉGARD. Vous avez jusqu'au 29 octobre pour en faire de même.



Les deux céramiques ci-dessus, spectaculaires, sont représentatives de son travail, remarquable. Le grand vase est déjà vendu :-(.

Un agréable déjeuner dans un petit restaurant du quartier a suivi. Rapide, hélas, car je devais passer récupérer un ANASSE - devinez lequel ? :-) - puis mes achats de la veille, stockés chez un ami marchand de timbres (merci Christian) avant de filer prendre mon train gare de Lyon, chargé comme un bourricot...

Samedi prochain, rebelote ! Si une balade à Art Élysées et Design Élysées vous tente, faites-moi signe. Je devrais également chiner aux Puces de Vanves dimanche matin, à moins que je ne me fasse encore avoir par la FIAC...

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