"La haute borne" d'André BORDERIE

André BORDERIE (1923-1998)

"La haute borne"

Gouache sur carton (1975)

44,5 x 36,4 cm

Elle est signée "A. BORDERIE" (en bas, à droite) et titrée "La haute borne" et datée "nov. 75" (au verso).

Provenance : galerie Antiquités XXème.

Cela fait déjà un bon moment que je rêve d'une belle céramique d'André BORDERIE, comme celle-ci par exemple :

Une superbe coupe en terre cuite émaillée (39 x 18,5 x 5 cm) datant de 1959 (© galerie Jousse Entreprise).

Toujours rien, hélas, ce type d'objet étant rare et de prix élevé...

J'ai quand même la chance de posséder une oeuvre de cet artiste : cette très belle gouache, lumineuse, comme ses céramiques.

Il s'agit dune étude préparatoire au carton d'une tapisserie, "Haute borne" (120 x 98 cm), tissée en 1976 par l'atelier Camille LEGOUEIX, à Aubusson (6 exemplaires produits) :

BORDERIE était en effet un artiste protéiforme : dessinateur, peintre, céramiste bien sûr, il se passionne pour la tapisserie et devient peintre-cartonnier au début des années 60. Il produira 453 cartons, à la taille de la tapisserie, ces derniers servant de patrons aux lissiers. Son travail fit les belle heures de la galerie parisienne La Demeure, dirigée par denise MAJOREL, véritable "QG" des artistes faisant de la tapisserie dans les années 60 et 70.

"Au centre de l'oeuvre peint et tissé d'André BORDERIE, il y a la lumière. Elle est souvent verticale et hiératique, et, tissée, gagne en monumentalité. Cette lumière est celle de la foi, de l'humanisme de BORDERIE : il la cherche et la partage. Son langage lyrique et abstrait montre des formes mouvantes sur des couleurs de feu, parfois axées et centrales, comme le corps du Christ sur la croix.
Il y a de l'amour dans l'oeuvre de BORDERIE, du minéral et du végétal, de l'ardeur et de la vigueur, beaucoup de gaieté, d'humour et de fêtes, de visions intemporelles qui nous aideraient à franchir des océans ou des lieux inconnus. Les couleurs sont chaudes, à dominante orangée, jaune et rouge".

Françoise de LOISY, mai 1998 (1).

Cette gouache illustre à merveille le travail de l'artiste !

Convaincu que l'art doit améliorer la vie dans la cité car profondément humaniste, BORDERIE adhère par la suite au groupe "Espace", qui réunit architectes et artistes pour promouvoir la présence de l'art en milieu urbain. Il reçoit alors de nombreuses commandes, publiques ou privées, pour des bâtiments et sculptures monumentales.

André BORDERIE aura été un artiste complet, talentueux et généreux.

(1) In André BORDERIE, pour l'homme simplement, très intéressant catalogue de l'exposition retrospective consacrée à l'artiste par les musées d'Angers en 1998.

Inv. PM AB 1

Vase "calice" de Jacques et Dani RUELLAND

Jacques (1926-2008) et Dani (1933-2010) RUELLAND

Vase "calice' (circa 1960)

H. 9 cm, Ø 10 cm

Chassez le naturel, il revient au galop, dit le proverbe ! Voici donc à nouveau un RUELLAND ; un petit calice cette fois-ci, d'une très jolie couleur vert-anis, hélas bien difficile à reproduire.

Il est signé "Ruelland", sous la base, dans l'émail, par incision.

Inv. ex PM JDR 11 (échangé le 17 octobre 2012, à présent col. GDF)

Mystérieux vase "oursin"

Qui pourrait (enfin !) m'aider à identifier l'auteur de ce très joli petit vase (Ø 9 cm, h. 6,5 cm) chiné sur le Net ?

Il est signé sous la base, à l'encre, manuellement ou à l'aide d'un cachet. Impossible de déchiffrer cette signature "E. Mis..."  :

C'est ma troisième pièce de ce céramiste (cf billets des 28 avril et 23 mai dernier).

Je trouve son travail vraiment très intéressant.

Ces trois pièces ne m'ont pas coûté grand-chose, preuve qu'en matière de céramique qualité ne rime pas forcément avec cherté. A condition bien sûr de sortir des sentiers battus et de faire confiance à son oeil...

Pour voir un exemplaire voisin, cliquez ici.

Inv. PM X 5

Pied de lampe de Jacques et Dani RUELLAND (III)

Jacques (1926-2008) et Dani (1933-2010) RUELLAND

Pied de lampe (circa 1970)

H. 19 cm (sans la douille), Ø 17 cm

Bon, cette fois-ci, c'est bien fini : cet imposant pied de lampe des RUELLAND en forme de "pomme" sera vraiment le dernier que je vous montrerai cette semaine !

C'est pour l'instant le plus gros RUELLAND de ma collection. J'apprécie beaucoup sa forme ainsi que son bel émaillage blanc-rosé, nacré.

Etant suffisamment éclairé, ce pied de lampe fait simplement office de vase décoratif sur mon bureau. Et franchement, "big RUELLAND" impressionne et domine vraiment ses petits copains !

Merci Julien ;-).

Il est signé "Ruelland" sous la base, par incision.

Inv. PM JDR 10

Pied de lampe de Jacques et Dani RUELLAND (II)

Jacques (1926-2008) et Dani (1933-2010) RUELLAND

Pied de lampe (circa 1960)

H. 11,5 cm (sans la douille), L. 11,5 cm, l. 11,5 cm

Et un dernier RUELLAND pour la route ? Rien n'est moins sûr ;-)...

Plus grand que le précédent, il est surtout de section carrée et d'une très belle couleur turquoise nuancée, effet du à un émail relativement dilué sous lequel la terre grise au manganèse spécifique des RUELLAND apparaît par endroits.

Les pieds de lampe sont dans l'ensemble moins prisés des amateurs que les vases. Tant mieux, car ce sont des objets pour lesquels je craque facilement et que j'utilise le plus souvent possible.

Celui-ci est comme d'habitude signé par incision "Ruelland" sous la base. 

Inv. PM JDR 9

Pied de lampe de Jacques et Dani RUELLAND

Jacques (1926-2008) et Dani (1933-2010) RUELLAND

Pied de lampe (circa 1960)

H. 9 cm (sans la douille), Ø 10 cm

Encore un RUELLAND, me direz-vous ? Je sais, mais j'aime beaucoup le travail de ce couple d'artistes, et puis c'est ma période en ce moment...

Je ne suis pas très satisfait de mon cliché. Impossible en effet de bien rendre la richesse de l'émail de cette très jolie pièce, jaune-orangé, nuancé de nombreuses et minuscules taches rouges-orangées.

Les "mini" pieds de lampe à panse aplatie et petit col sont très mignons et à peine moins rares que les gros.

Celui-ci est classiquement signé "Ruelland" par incision, sous la base.

Inv. ex PM JDR 8 (vendu le 11 novembre 2012)

"Pot couvert" de Jacques et Dani RUELLAND

Jacques (1926-2008) et Dani (1933-2010) RUELLAND

"Pot couvert" (circa 1960)

H. 17,5 cm, L. 9 cm, l. 9 cm

J'aime beaucoup l'esthétique de cet objet, original et peu courant, très "années 60".

Son émail rouge-orangé est magnifique, épais, très brillant et nuancé de fines goutelettes oranges. L'intérieur est quant à lui blanc, comme souvent chez les RUELLAND.

Les "pots couverts" des RUELLAND ne sont pas faciles à trouver, surtout en parfait état de conservation. Ils ont en effet bien souvent été utilisés et la plupart de ceux qui sont parvenus intacts jusqu'à nous comportent de petites imperfections dues aux multiples manipulations du couvercle.

Il est signé "D J Ruelland" sous la base (signature incisée). 

Inv. PM JDR 7

Le pied de lampe n° 1087 de Pol CHAMBOST

Créé en 1955, ce superbe pied de lampe est indiscutablement l'un des chefs-d'oeuvre de l'artiste ; c'est également l'un des plus rares.

Il mesure 34 cm de haut, son diamètre maximal étant de 22,5 cm.

Les trois exemplaires recensés à ce jour présentent le même émaillage : noir lustré à l'extérieur et blanc mat à l'intérieur.

Difficile de faire mieux en terme de qualité esthétique et de rareté...

NB : cette nouvelle rubrique - "Pièces mythiques" - a pour but essentiel le plaisir des yeux, mais également celui de mieux faire connaître les plus beaux modèles des plus grands céramistes des années 50.

Petit vase "bouteille" de Jacques et Dani RUELLAND

Jacques (1926-2008) et Dani (1933-2010) RUELLAND

Vase "bouteille" (circa 1950)

H. 14,5 cm, Ø 6 cm

L'émaillage de ce superbe petit vase est atypique : un très beau bleu "tourterelle", très dilué et incluant de fines inclusions sableuses, laissant apparaître par endroits une terre très grise. L'intérieur est blanc, plus classique, caractéristique des oeuvres produites dans les années 50.

C'est le seul que j'ai rencontré depuis que je collectionne.

Il est signé sous la base "D J Ruelland" (inscription incisée).

Inv. PM JDR 6

C'est "le" POMPON !

Non, cet ours blanc - bien connu des amateurs d'art - n'est pas en céramique...

Ce majestueux animal d'environ 50 cm de long est en effet en marbre blanc, taillé directement dans un bloc, ce qui en fait une pièce unique exceptionnelle.

On le doit au talent de François POMPON (1855-1933), un des meilleurs sculpteurs animaliers du XXe siècle, avec Édouard-Marcel SANDOZ.

Ce superbe exemplaire est l'une des 13 répliques réduites d'un ours monumental que l'artiste a exposé en 1922 au Salon d'Automne et qui est probablement son chef-d'oeuvre le plus connu (1).

Il sera l'une des vedettes de la vente "Art Déco" d'Artcurial, le 22 novembre prochain.

Son estimation très modeste (60.000 à 80.000 €) devrait être "pulvérisée".

(1) Par la suite, cet ours sera édité dans divers matériaux, comme le bronze, le verre et la céramique (on y revient ;-). Ces éditions auront beaucoup de succès et participeront à la notoriété de l'artiste.

P 1958-46

Encore un HARTUNG de haut vol aux enchères, cette fois-ci chez SOTHEBYS's, le 7 décembre prochain.

P 1958-46 est un pastel sur papier mesurant 50 x 65 cm.

Il est - très modestement - estimé 20.000 à 30.000 €. 

HARTUNG a produit de très belles choses en 1958, comme en 1959, deux excellents millésimes pour lui, qui comptent de nombreux chefs-d'oeuvre, comme ce très élégant pastel...

Rendons à César...

... ce qui est à César !

Le superbe pied de lampe dont je vous ai entretenu le 14 octobre dernier n'est pas une oeuvre de Georges JOUVE mais de son collègue et ami Pol CHAMBOST.

Au moment de sa réception et de son nettoyage, j'ai eu un doute quant à l'authenticité de la signature "JOUVE" (1) mais l'objet était d'une telle qualité que, pour moi, il ne pouvait être que l'oeuvre d'un très grand céramiste, comme JOUVE. Mon doute s'est donc vite dissipé...

Il est hélas bien vite réapparu, suite au courriel d'un lecteur et collectionneur (merci Jean-Thomas !) me demandant si j'étais vraiment sûr de l'auteur, car pour lui il s'agissait d'une oeuvre de CHAMBOST.

N'étant pas un adepte de la politique de l'autruche, j'ai donc mené mon enquête, via le Net puis en consultant deux experts, Thomas FRITSCH, galeriste bien connu, et Philippe CHAMBOST, fils de l'artiste et co-auteur de l'unique monographie de référence sur le sujet, parue en 2008.

Résultat : c'est bien un CHAMBOST. Et pas n'importe lequel : une authentique rareté !, le modèle n° 1039 (édité en 1954).

L'exemplaire reproduit en tête de ce billet a été vendu par TAJAN lors de la vente "Design et Architecture" du 20 mai 2008 (lot n° 637). Il n'était pas signé (2). C'est le seul que j'ai retrouvé lors de mes recherches sur la toile. Il a été acquis par la galerie Thomas FRITSCH et depuis revendu.

Un autre exemplaire figure dans l'angle supérieur gauche d'une photo du stand de Pol CHAMBOST lors du IXe Salon des Ateliers d'Arts (Paris, septembre 1954), à côté d'un non moins rare vase "buste" (modèle n° 1054), cliché reproduit dans la monographie de l'artiste, p. 81 (en partie reproduit ci-dessus).

Il n'y a donc plus aucun doute.

Ma première grosse "mésaventure" dans le petit monde de la céramique des années 50 se termine donc plutôt bien, puisqu'au final je me retrouve propriétaire d'une pièce beaucoup plus rare qu'un JOUVE ; certes faussement signée "JOUVE", mais plus pour très longtemps car une signature apocryphe ça s'efface heureusement très bien (3).

Puisse cette histoire vous inciter à la prudence car si la même chose vous arrivait, vous risqueriez de ne pas avoir autant de chance que moi, surtout si la qualité de l'objet signé acheté n'est pas au rendez-vous, ce qui n'était pas le cas du mien. En effet, la plupart des faussaires sont intelligents : ils exercent leur talent sur des céramiques anonymes de suiveurs, médiocres, et non sur des oeuvres non signées de vrais artistes. Votre achat faussement signé n'aurait alors aucun intérêt...

Ce truquage a donc été effectué par un piètre faussaire, qui ignorait l'intérêt de la pièce qu'il transformait. Quoi que...  C'est peut-être, au contraire, l'oeuvre d'un excellent faussaire ! Qui connaissait en effet le travail de CHAMBOST avant 2008 ? Très peu de monde... Alors excusons notre homme : il a eu beaucoup de nez en choisissant ce superbe modèle pour exercer ses méfaits et ainsi reconnu "en précurseur" l'exceptionnel talent de sculpteur de Pol CHAMBOST !

(1) En dehors de celle figurant sur ses célèbres "rouleaux", la signature "JOUVE" que l'on rencontre sur les autres objets attribués à l'artiste n'est pas homogène. Il en va de même pour son "alpha" symbolique. Ces variations résultent des circonstances, de l'âge et, pourquoi pas ?, de signatures ponctuelles de collaborateurs... Tout ceci ne facilite pas l'expertise, c'est sûr, et il faut avant tout se fier à la qualité de l'objet et bien vérifier s'il a fait l'objet d'une édition, les modèles uniques étant l'exception. Retenez également que la signature par incision d'une céramique s'effectue toujours (?) avant cuisson. La terre étant encore relativement maléable, il en résulte une certaine spontanéité et de légers "bourelets" périphériques au niveau des lettres, la terre étant chassée mécaniquement. Mon ex JOUVE ne présentait aucune de ces caractéristiques, et pour cause : il a été signé après cuisson, à l'aide d'une meule. Donc pas de "bourelets" et un aspect figé, mécanique, compte tenu de la difficulté de la tâche. Et ça, j'aurais dû y penser :-(.

(2) C'est curieux mais il semblerait que les quelques "n° 1039" produits n'aient pas été signés. Peut-être s'agit-il de prototypes ? Les amateurs détestant généralement ce qui n'est pas signé (ce n'est pas mon cas !), cette production est donc du pain béni pour les faussaires. Attention, donc, aux fausses signatures "JOUVE" ou "CHAMBOST" sur ce modèle, mais aussi sur d'autres modèles non signés de ces deux artistes.

(3) Je ne vais toutefois pas me presser car il y a encore quelque chose qui me "turlupine" un peu au sujet de cette signature incisée : en effet, elle me semble émaillée ! Alors, fausse signature ou... signature d'époque, réalisée après séchage (donc par meulage) et avant émaillage et cuisson ? JOUVE ayant fait cuire quelques pièces en 1954 dans l'atelier de CHAMBOST, qui sait s'il n'y a pas eu confusion de modèles et "erreur de signature" (par un collaborateur) ? Bref, affaire à suivre ! Passionnante, cette pièce ;-)...

Inv. PM PC 4 au lieu de PM GJ 2

Verre "cintré" de Pol CHAMBOST

Pol CHAMBOST (1906-1983)

Verre "cintré" (circa 1955)

H. 17 cm

Typiquement "50", cette fois-ci, ce petit CHAMBOST !

Il me plait par sa forme, simple et élégante, et son émaillage, blanc "tourné" sur fond jaune-anis à l'extérieur (cliquez sur l'image pour l'agrandir et mieux l'apprécier) et blanc à l'intérieur.

Pol CHAMBOST a affecté un numéro d'ordre de création à tous ses modèles édités dans les années 50, numéro qui figure généralement sur chaque exemplaire fabriqué et qui sert à le désigner. Ce verre est ainsi un "1059".

Il est marqué "1059 made in France PC" sous la base (inscriptions incisées) et fait partie d'un service à orangeade.

Inv. PM PC 3

Petit vase "chinois" de Pol CHAMBOST

Pol CHAMBOST (1906-1983)

Vase "chinois" (1976)

H. 16 cm

Bon, ce n'est pas un "corolle", c'est sûr !, mais j'aime bien ce petit vase d'inspiration chinoise, d'un très beau bleu-turquoise et à l'émail délicatement craquelé, typique de la "période bleue" de Pol CHAMBOST.

Cette production de la fin des années 70 n'est pas très recherchée et donc encore relativement abordable, surtout quand on voit le prix des céramiques produites à la chaîne dans les grandes enseignes de décoration. Bref, profitez-en...

Il est signé "Pol Chambost" et daté "29.10.76" sous la base (inscriptions incisées).

Inv. PM PC 2

Vase "boule" de Jacques et Dani RUELLAND

Jacques (1926-2008) et Dani (1933-2010) RUELLAND

Vase "boule" (circa 1955-1960)

H. 10 cm, Ø 9 cm

Ce petit vase emblématique des RUELLAND présente un superbe émaillage vert-pré nuancé, "pailleté" de brun et de blanc, particulièrement réussi.

Il s'agit d'une pièce peu commune !

Elle est signée "Ruelland" sous la base (signature incisée).

J'ai vraiment un faible pour la production de ce couple de céramistes...

Inv. PM JDR 5

"Chouette" de Robert CHIAZZO

Robert CHIAZZO (né en 1924)

Pied de lampe zoomorphe (circa 1960)

H. 15,5 cm (sans la douille)

La chouette est un animal que j'aime bien. Ce symbole de la sagesse dans l'Antiquité ayant largement été traité par les céramistes, ma collection en compte donc quelques beaux spécimens.

Robert CHIAZZO est un artiste peu connu. Autodidacte, il s'est formé à la céramique à la fin des années cinquante, au contact de céramistes chevronnés comme Michel ANASSE, Albert THIRY et Olivier PETTIT (1). Il ouvrit ensuite un atelier-galerie dans le Var, à Bormes-Les-Mimosas, jusqu'en 1987, date à laquelle il se consacrera à la peinture, d'abord figurative, abstraite par la suite.

Son travail est intéressant ; il sera d'ailleurs sélectionné pour les 5^e, 7^e et 8^e Biennale Internationale de Céramique d'Art de Vallauris.

La pièce que je vous présente aujourd'hui a un petit air de "chouette d'ANASSE" (difficile de ne pas subir l'influence de ce maître) ; elle s'en distingue par son superbe émaillage bleu-vert, nuancé et partiellement craquelé.

Elle est signée "Chiazzo BORMES" sous la base.

(1) Il produira quelques pièces avec ce dernier, comme mon Lump.

Inv. PM RC 2

Une famille en or !

Jacques (1926-2008) et Dani (1933-2010) RUELLAND

"Famille" de 7 bouteilles (circa 1970)

H. de 18,5 à 33 cm

Ce superbe ensemble - fort esthétique - a été conçu comme un tout par le célèbre couple de céramistes.

Les deux bouteilles centrales au remarquable émail vert-pré et à l'intérieur noir se marient à merveille aux cinq autres bouteilles, d'un magnifique bleu nuancé.

C'est, bien sûr, l'un des plus beaux groupes de ma collection !

Les 7 pièces qui composent cette "famille" sont toutes signées "Ruelland".

Inv. PM JDR 4

Le vase "Corolle" de Pol CHAMBOST

Ce superbe vase de Pol CHAMBOST (modèle n° 1056) est l'une de ses créations les plus célèbres, une pièce emblématique dont rêvent bien des amateurs.

Il date de 1956 et mesure environ 26 cm de haut sur 26 cm d'envergure.

Ce modèle a été décliné en plusieurs bichromies : noir métallisé (lustré) à l'extérieur et jaune-anis mat à l'intérieur (combinaison la plus prisée, photo ci-dessus), jaune-anis à l'extérieur et blanc à l'intérieur, jaune-anis à l'extérieur et noir à l'intérieur, etc.

Le "n° 1056" est une pièce rare et très recherchée, faisant toujours de "gros prix" aux enchères... 

"Georges JOUVE"

Si l'oeuvre de JOUVE vous intéresse (le contraire m'étonnerait beaucoup !), la lecture de "Georges JOUVE", fabuleuse monographie consacrée à l'artiste par Philippe JOUSSE en 2005, vous passionnera.

Ce superbe ouvrage (22 x 27 cm, 320 p., 580 photos) est, à ce jour, le plus complet sur le sujet. Vous y découvrirez notamment les plus belles pièces de l'artiste, superbement reproduites (classées par types), un intéressant chapitre consacré aux salons, stands et expositions ainsi qu'une biographie détaillée.

Il est disponible auprès de l'éditeur, la Galerie JOUSSE Entreprise.

PS : attention, la lecture de cet ouvrage comporte un gros risque si vous collectionnez, celui de vous complexer :-) !