En faisant un peu de ménage dans mes très nombreuses photos, j'ai retrouvé une petite série prise en janvier 2008. A l'époque, ce satané virus de la céramique ne m'avait pas encore contaminé. J'étais alors en plein dans ma "période tahitienne" : coquillages, coraux, moult BOULLAIRE aux murs et éclairage à la lampe à pétrole :-).
Mon bar était encombré, mais ça allait encore. Je pouvais l'utiliser !
La philatélie me passionnait. J'achetais, vendais, achetais...
L'art m'intéressait tout autant que maintenant mais mon intérêt se limitait à la peinture, avec notamment l'abstraction et BOULLAIRE, découvert lors d'un voyage en Polynésie.
Tréteaux, panneau de médium peint en jaune en guise de bureau et chaise de jardin, ça faisait vraiment camping ! Heureusement que le HARTUNG relève un peu le niveau...
Je pouvais surtout recevoir famille et amis, comme ici afin de préparer un beau voyage en Polynésie, histoire de célébrer dignement mon 40e anniversaire.
Tout cela me semble si loin à présent...
Aujourd'hui, le bar a bien changé et n'a plus de bar que le nom. Exit coquillages, crustacés et BOULLAIRE sur les murs...
Il est devenu le refuge de mes plus beaux MADOURA.
"L'accrochage" change de temps en temps. Il y a quelques mois c'était tutti frutti.
Aujourd'hui, c'est plutôt blanc et MADOURA.
J'ai à présent un beau bureau, certes, mais inaccessible.
L'accès au balcon côté bureau est périlleux, ANASSE aiguisés oblige :-).
Vue générale depuis le balcon. Au fond, la cuisine-bureau-chambre, au milieu la "salle à manger" (les grandes tablées c'est fini :-) et au premier plan le "salon", en fait une banquette et un bureau.
"Elles" m'ont même obligé à exiler une grande partie de mes bouquins à la cuisine, en piles à même le sol...
Les tableaux et dessins sont rangés en rangs d'oignons – grrr ! – et les dessous de mes tables basses bien utilisés...
Je sais, c'est "chargé", mais je n'ai pas le choix ; d'une part parce que je ne peux vraiment pas m'offrir plus grand (à moins d'aller vivre à Nice, mais je n'en ai pas envie) et d'autre part et surtout parce que j'aime vivre entouré de tous ces objets. Et franchement, je ne me sens pas du tout "asphyxié", vraiment pas !
Alors, en attendant la maison moderniste de mes rêves où nous serions à l'aise (au bord du lagon de Moorea ou dans le Luberon ;-), j'essaye de me calmer côté achats (d'autant plus que je souffre de plus en plus financièrement), "tasse", remplis cave et placards, exile quelques bébés chez maman et revends de temps en temps...
Pas facile ma vie de collectionneur, j'vous jure ! Il y a vraiment des jours où je me dis que je ferais bien mieux de confier tout ce petit monde à une bonne salle de ventes et d'aller me la couler douce sous les cocotiers, avec un beau catalogue en guise de souvenirs et trois ou quatre reliques de cette belle tranche de vie. Dont miss Lucette bien sûr !
Qui sait ? Certains drogués s'en sortent parfois :-)...
PS : cela n'a qu'un lointain rapport avec le sujet de ce billet mais il y a ce soir sur Arte un documentaire qui semble très intéressant : Sylvette, un modèle de PICASSO.
Au printemps 1954, Pablo Picasso, qui séjourne dans le village provençal de Vallauris, demande à Sylvette David, sa jeune voisine de 19 ans, de devenir son modèle. En quelques semaines, il fera plus de cinquante portraits de la jeune femme à la haute queue de cheval blonde et à la frange en désordre – dans une étonnante diversité de styles, du réalisme au cubisme. Une collaboration qui aida le peintre à surmonter sa récente rupture avec l’artiste Françoise Gilot, partie vivre à Paris avec leurs deux enfants. À l’occasion de l’exposition exceptionnelle organisée à Brême autour de cette série de portraits, ce documentaire intimiste part à la rencontre de Sylvette David, qui fut l’un des témoins privilégiés du travail de cet artiste phare du XXe siècle.
C'est ici !
J'avais déjà entendu parler de la très très belle Sylvette à Vallauris et mon petit doigt me dit que l'on devrait voir quelques céramiques du maître...
Bonjour Pascal
RépondreSupprimerAppartement totalement "surréaliste"
Mais quand on aime..........................
Cdt
Yvan