... ce bel oiseau de Jules AGARD ?
Cela doit être le cas. Il traîne en effet depuis bien longtemps dans la vitrine d'une galerie monégasque devant laquelle je ne manque jamais de passer afin de lui faire un petit coucou lorsque je vais traîner dans le rayon livres d'un grand magasin, comme tout à l'heure, lors de ma pause déjeuner. Un endroit bien loin de connaître l'affluence, les locaux préférant, hélas ou heureusement (c'est selon), celui des écrans plats XXL...
Jules AGARD (1905-1986) fut l'un des grands céramistes de "l'âge d'or" de Vallauris, particulièrement doué pour le tournage. Embauché chez MADOURA, il seconda PICASSO pendant une vingtaine d'années, tout en poursuivant un travail personnel particulièrement intéressant, produisant un bestiaire qui n'appartient qu'à lui.
Je l'aurais bien adopté si son prix, lui, n'avait pas été particulièrement bling ;-).
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L'un des (bons) effets secondaires des ponts et autres viaducs est de permettre aux colis de s'accumuler et donc aux facteurs de jouer les Père Noël. Le mien est arrivé ce matin avec avec cinq paquets (record battu), dont l'un contenait cet étonnant petit pied de lampe du couple RUELLAND, particulièrement attendu :
Non, il n'est pas cassé et très sommairement recollé ! C'est juste une illusion d'optique créée par des craquelures particulièrement larges et très atypiques, les premières que je rencontre sur un RUELLAND. Une réussite totale à mon goût. Le pire c'est que j'ai failli le louper, m'étant basé dans un premier temps sur le seul examen de sa photo sur un site de vente aux enchères bien connu et l'ayant de ce fait écarté. Une céramique qui a dû tromper nombre de ruellandophiles si j'en juge par son prix, 151 € seulement :-).
Ce second RUELLAND m'a par contre donné plus de mal. Malgré une description n'incluant pas le mot clé "RUELLAND", il a (hélas) été repéré et donc atteint un prix supérieur (645 €), disputé par 9 amateurs. Un prix qui pourra sembler élevé à certains mais sans commune mesure avec ceux pratiqués dans les grandes galeries. Les sites de vente aux enchères sont encore un excellent terrain de chasse pour ceux qui ne peuvent fréquenter ces dernières, à condition d'avoir du temps, bien sûr, et de pouvoir lutter contre les collègues ;-) et de plus en plus de pros, qui y chassent également. Bref, une belle affaire au bout du compte, d'autant plus que sa couleur - un magnifique bleu-vert bien difficile à reproduire - et son émaillage "miroir" sont vraiment exceptionnels.
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Cet excellent viaduc de l'Ascension, propice au farniente (bouquiner,
profiter de mes "bébés" et faire la sieste), à la plage (premier bain
samedi :-) et aux balades (Nice puis la fondation HARTUNG-BERGMAN, à Antibes) m'a encore plus
fait prendre conscience que l'un des biens les plus précieux est le
temps... libre. On travaille trop, n'en déplaise à certains hommes
politiques. Tout irait sans doute bien mieux en ce bas monde si l'on
travaillait moins, et donc mieux, ce qui au bout du compte aboutirait au
même résultat pour la société. Je vais donc essayer de m'y employer,
d'autant plus que je suis convaincu qu'il est possible de travailler
moins sans trop voir ses revenus fondre comme neige au soleil. Turbulences en vue au boulot
;-). Affaire à suivre...
A suivre...
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