"Le" JOUVE de Jon STRYKER : 73 cm et... 234.845 € |
Le 16 décembre dernier, Sotheby's dispersait la collection de l'architecte et philanthrope américain Jon STRYKER, contenue dans son magnifique appartement de Manhattan.
Une collection axée sur un fabuleux ensemble de chefs-d'oeuvre modernistes européens, incluant notamment un remarquable ensemble de céramiques française des années 50, JOUVE et CHAMBOST en tête, qui creva le plafond :-).
144 pièces estimées 4 millions de dollars et qui en firent plus de 7 au final, tant elles étaient désirables et formidablement bien mises en valeur.
Quelques exemples du côté des céramiques :
- Un "Oiseau" de JOUVE (1957). Estimé 28.000 à 36.000 €, il a "fait" un peu plus de 35.000 €, bien loin du grand vase illustrant ce billet, adjugé 234.845 €, l'un des plus gros prix en salle pour une céramique 50 !
- Ce superbe CHAMBOST "1045" vendu (seulement) 4.509 € (estimé 1.200 à 1.600 €) était incontestablement "la" bonne affaire de la vente ! J'aurais du y aller :-(.
- Quant à ce fameux "1044", qui fait rêver tout amateur de céramique 50 normalement constitué, il a "explosé", atteignant 55.000 €, alors que son estimation haute ne dépassait pas 9.000 €.
- Record du monde pour ce superbe vase "boule" d'André BAUD : 8.516 € ! Il était déjà très bien estimé (2.400 à 4.000 €) mais sa rareté, sa taille (45 cm de haut) et son superbe émaillage (ah, le noir...) ont excité les amateurs...
Allez donc feuilleter le catalogue pour rêver un peu ! C'est ICI.
JOUVE était décidément très prisé par nos amis américains en cette fin d'année puisque cette somptueuse paire de "galets" estimée 8 à 12.000 € et que je lorgnais fit près de 55.000 € le lendemain de la vente STRYKER, toujours chez Sotheby's. Gloups !
Bref, le marché de la céramique 50 haut de gamme se porte à merveille et ce n'est pas demain la veille que cela va changer tant l'offre en "belles pièces" s'est réduite et la demande – émanant de SDF (1) chaque jour plus nombreux – soutenue.
Bon courage, amis collectionneurs... à DF !
(1) Sans Difficultés Financières :-). Si l'immense majorité de ces derniers joue toujours à "Qui veut être le plus riche du cimetière ?" ou opte pour le "bling art" (Monaco et la Côte d'Azur constituent hélas un excellent vivier de ces deux espèces), quelques originaux se font plaisir intelligemment et il n'en faut pas plus pour doper un marché en pénurie...
(le n°30 Baud ? N'y a t il pas une erreur ? En tout cas il " tape bien" ! Whoua Baud !)
RépondreSupprimerBah ! Quand c'est too much, c'est too much !???
Ce n'est pas un intérieur, c'est un musée !
imaginez !" touches pas ci, touches pas ça !"
Je préfère un mur blanc, un tableau que l'on aime... et rien d'autre !
merci pour ce partage tout de même ! Je ne pensais pas que ça existait !
Étonnant le prix atteint par ce BAUD, en effet. Mais bon, c'est le premier de ce type et de cette qualité que je croise... Les collections muséales de ce type ne sont pas rares aux États-Unis car nos amis américains sont moins pingres que nous. J'en sais quelque chose...
SupprimerPS : on peut très bien vivre dans un musée, et toucher :-)...
SupprimerTous aux Chambost ! ;-)
RépondreSupprimerPerso je suis fan. Après faut les dénicher... Un Corolle ou un Corsage c'est "top" et bien rare...
SupprimerJuste, il y en a combien des Jouve comme le noir ? ( au cas j'en vois un quelque part chez grand mère ? )
RépondreSupprimerUne poignée. Aucune chance d'en dénicher un pour peanuts. Après, l'espoir fait vivre :-)...
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