Appréciant le travail d'Alexis KOSTANDA, je me devais de faire sa connaissance.
Bien m'en a pris !, puisque ce dernier est vraiment très sympathique. Je garderai un excellent souvenir de notre rencontre, hier, en fin de matinée, à l'Oustau, agréable café-restaurant de Vallauris où l'artiste, bon vivant, était attablé avec une bande de copains. Le rosé coula à flots...
Après avoir appris le métier de céramiste avec son père (1), Alexis a travaillé dans bien des ateliers de Vallauris, chez Suzanne RAMIÉ (MADOURA) par exemple, où il participa à l'édition des céramiques de PICASSO. Il ouvrit ensuite son propre atelier-galerie dans les années 70, rue Georges-Clémenceau. Son travail, très varié (vases, plats, bouteilles, sculptures, etc.) est à son image : rabelaisien, plein d'humour et particulièrement léché, l'artiste étant un excellent technicien, expert en émaillage.
Cette sympathique petite chouette est un bel exemple de son travail :
On s'éloigne des années 50, certes, mais cette petite céramique rigolote me plaît presque autant qu'une chouette d'ANASSE, un objet qui me fait rêver et dont j'espère bientôt dénicher un exemplaire !
Alexis KOSTANDA ne fait plus de céramique depuis deux ans. Las de multiples tracasseries administratives, le céramiste a en effet décidé de fermer son atelier, qu'il me fit cependant visiter. Il se consacre désormais à la formation de céramistes étrangers. Après avoir exercé ses talents en Grande-Bretagne, en Russie et en Tunisie, il s'apprête à partir en Turquie ! Un travail qui le passionne et lui permet de voyager (il adore ça). Peut-être reviendra-t-il un jour à une production personnelle, quelque part au maghreb, loin du stress de notre société...
Après avoir pris congé d'Alexis (on se reverra, c'est sûr !), je suis allé à la Galerie SASSI MILICI, incontournable à Vallauris. La discussion avec Françis MILICI fut très intéressante. J'y appris qu'il avait bien connu Hans HARTUNG :-) et qu'il édite des céramiques d'artistes figuratifs célèbres, comme TRÉMOIS et BRASILIER.
Je n'ai ensuite pu résister au plaisir de revoir l'exposition Vallauris et la Côte d'Azur, 60 ans de céramique contemporaine, au musée MAGNELLI. Bien vu car j'avais manqué lors de ma première visite une salle minuscule où figurait notamment un magnifique vase de Gilbert VALENTIN d'une taille impressionnante (collection J.-J. WATTEL).
La transition est toute trouvée puisque je décidais alors de consacrer la fin de ma ballade vallaurienne à la visite de la Galerie Les Archanges, fondée par le talentueux Gilbert VALENTIN et son épouse Lilette.
J'y ai été accueilli par la charmante et fort sympathique Flore VALENTIN, fille ainée de l'artiste. Un moment vraiment très agréable, consacré à l'évocation du Vallauris des années 50 : le travail de ses parents (qui fera l'objet d'un billet spécifique), ses amis PICASSO et COCTEAU, la bohême de cette époque heureuse où tout était à recréer, riche de personnalités attachantes. Nous avons entre autres parlé de Paul-Émile VICTOR (tiens, Tahiti !), Alain BOMBARD et Georges MOUSTAKI. Il est vrai qu'à cette époque la télé n'existait pas ou était plus instructive. On se parlait davantage, les jeunes avaient de vrais modèles, les oeuvres d'art étaient plus appréciées que de nos jours, où bien peu de nos contemporains vivent entourés de belles choses. Bref, c'était une époque beaucoup plus vivante que la nôtre. Nous n'avons pas vu le temps passer puisque je ne regagnais la gare de Golfe-Juan qu'à près de 21 H ! Difficile, après cette belle rencontre, de supporter la médiocrité des beaufs croisés sur le chemin du retour, individus typiques de notre époque, hélas.
(1) Alexandre KOSTANDA, céramiste de "l'âge d'or" de Vallauris bien connu.
Bien m'en a pris !, puisque ce dernier est vraiment très sympathique. Je garderai un excellent souvenir de notre rencontre, hier, en fin de matinée, à l'Oustau, agréable café-restaurant de Vallauris où l'artiste, bon vivant, était attablé avec une bande de copains. Le rosé coula à flots...
Après avoir appris le métier de céramiste avec son père (1), Alexis a travaillé dans bien des ateliers de Vallauris, chez Suzanne RAMIÉ (MADOURA) par exemple, où il participa à l'édition des céramiques de PICASSO. Il ouvrit ensuite son propre atelier-galerie dans les années 70, rue Georges-Clémenceau. Son travail, très varié (vases, plats, bouteilles, sculptures, etc.) est à son image : rabelaisien, plein d'humour et particulièrement léché, l'artiste étant un excellent technicien, expert en émaillage.
Cette sympathique petite chouette est un bel exemple de son travail :
Alexis KOSTANDA (né en 1953) Vase zoomorphe (circa 1980) H. 12 cm, l. 10,5 cm, pr. 7 cm (collection personnelle) |
On s'éloigne des années 50, certes, mais cette petite céramique rigolote me plaît presque autant qu'une chouette d'ANASSE, un objet qui me fait rêver et dont j'espère bientôt dénicher un exemplaire !
Alexis KOSTANDA ne fait plus de céramique depuis deux ans. Las de multiples tracasseries administratives, le céramiste a en effet décidé de fermer son atelier, qu'il me fit cependant visiter. Il se consacre désormais à la formation de céramistes étrangers. Après avoir exercé ses talents en Grande-Bretagne, en Russie et en Tunisie, il s'apprête à partir en Turquie ! Un travail qui le passionne et lui permet de voyager (il adore ça). Peut-être reviendra-t-il un jour à une production personnelle, quelque part au maghreb, loin du stress de notre société...
Après avoir pris congé d'Alexis (on se reverra, c'est sûr !), je suis allé à la Galerie SASSI MILICI, incontournable à Vallauris. La discussion avec Françis MILICI fut très intéressante. J'y appris qu'il avait bien connu Hans HARTUNG :-) et qu'il édite des céramiques d'artistes figuratifs célèbres, comme TRÉMOIS et BRASILIER.
Je n'ai ensuite pu résister au plaisir de revoir l'exposition Vallauris et la Côte d'Azur, 60 ans de céramique contemporaine, au musée MAGNELLI. Bien vu car j'avais manqué lors de ma première visite une salle minuscule où figurait notamment un magnifique vase de Gilbert VALENTIN d'une taille impressionnante (collection J.-J. WATTEL).
La transition est toute trouvée puisque je décidais alors de consacrer la fin de ma ballade vallaurienne à la visite de la Galerie Les Archanges, fondée par le talentueux Gilbert VALENTIN et son épouse Lilette.
J'y ai été accueilli par la charmante et fort sympathique Flore VALENTIN, fille ainée de l'artiste. Un moment vraiment très agréable, consacré à l'évocation du Vallauris des années 50 : le travail de ses parents (qui fera l'objet d'un billet spécifique), ses amis PICASSO et COCTEAU, la bohême de cette époque heureuse où tout était à recréer, riche de personnalités attachantes. Nous avons entre autres parlé de Paul-Émile VICTOR (tiens, Tahiti !), Alain BOMBARD et Georges MOUSTAKI. Il est vrai qu'à cette époque la télé n'existait pas ou était plus instructive. On se parlait davantage, les jeunes avaient de vrais modèles, les oeuvres d'art étaient plus appréciées que de nos jours, où bien peu de nos contemporains vivent entourés de belles choses. Bref, c'était une époque beaucoup plus vivante que la nôtre. Nous n'avons pas vu le temps passer puisque je ne regagnais la gare de Golfe-Juan qu'à près de 21 H ! Difficile, après cette belle rencontre, de supporter la médiocrité des beaufs croisés sur le chemin du retour, individus typiques de notre époque, hélas.
(1) Alexandre KOSTANDA, céramiste de "l'âge d'or" de Vallauris bien connu.
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