vendredi 13 février 2015

Belle prise (2)


La semaine s'achève comme elle a débuté : avec un... poisson, reçu ce matin :-).

Une belle taille (près de 40 cm !), un traitement original du sujet, de bien jolies couleurs, très Sud, une rareté certaine et un prix ridiculement bas (45 € aux enchères, aucune concurrence, merci aux "collectionneurs de noms"...) : tout ce que j'aime !


L'oeuvre est due au talent de Georges GOUZY, actif à Bormes-les-Mimosas et dont je vous ai déjà parlé. Notre homme y avait un atelier-galerie dans les années 50.

Cet exemple est la preuve qu'il est encore possible de collectionner la céramique des années 50 quand on dispose de moyens limités. Heureusement !

Certes, il faut pour cela cesser de rêver au JOUVE miraculeux (une pièce d'un grand, ça se paye toujours...), sortir des sentiers battus et s'intéresser aux "GOUZY". Le plaisir sera le même qu'avec les grands noms, vous ne vous ruinerez pas et, au bout du compte, ferez d'excellentes affaires car, avec le temps, petit "GOUZY" chiné pour pas grand'chose se sera largement apprécié. La roue tourne...

Sur ce, bon week-end et chinez bien !

PS : l'intérêt pour les artistes qui ne sont pas à la mode n'est pas un pis-aller, loin de là, et c'est avant tout la qualité de l'oeuvre qu'il faut privilégier plutôt que le nom, qualité qui est loin d'être l'apanage des quelques noms que tout le monde s'arrache et n'est heureusement pas synonyme de prix élevé, croyez-moi. Soyez cu-rieux...

2 commentaires:

  1. Les 'grands noms' n'ont pas toujours la meme qualité, vrai, mais ils ont beaucoup plus de chefs-d'oeuvre que les 'petits noms' et on est normalement connu dans le marché d'art par celles ci. En tout cas on doit acheter toujours qualité n'importe de quel nom.

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  2. C'est sûr, Sergio ! La notoriété et la demande qui suit (donc une cote plus élevée) sont généralement le résultat du talent mais un peu de chance, un bon marchand, un critique inspiré peuvent aider. Un vrai collectionneur doit faire la part des choses et avant tout acheter avec son coeur, pas avec ses oreilles, et en effet être guidé par la qualité. Facile quand on a un bon oeil, sinon il faut l'éduquer (bouquins, musées, contacts...). Collectionner est un métier :-). Et puis varier les plaisirs. En effet, rien de plus monotone à mon goût qu'une collection de monomaniaque. Que des Ruelland ? Bof, ça ne me fait pas vibrer, d'autant plus qu'il suffit d'un bon chéquier...

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