lundi 16 décembre 2013

Escapade parisienne

La vente PIASA de demain soir : une vente qui fera date !

Ce dernier week-end parisien de l'année aura encore une fois été mené au pas de charge, d'autant plus que je ne suis arrivé dans la capitale qu'en fin de matinée.


Il a débuté par ma traditionnelle petite balade à Saint-Germain-des-Prés, pour une fois sous un beau ciel bleu. Je me suis attardé du côté de la charmante place Fürstenberg, l'un des derniers endroits authentiques du quartier. Le peintre Eugène DELACROIX y ayant vécu, un intéressant musée (au n° 6) lui est consacré et je vous recommande vivement sa visite, le lieu étant à l'image de la petite place.


J'ai ensuite récupéré avec un peu d'avance mon auto cadeau de Noël (on n'est jamais mieux servi que par soi-même) : ce magnifique "galet" de JOUVE. Une pièce dont je rêvais depuis très longtemps. Merci (père Noël) Cristophe ;-) !


De très belles pièces, il y en avait beaucoup rue du Bac, chez PIASA, qui présentait les lots de sa vente du 17 décembre. Une vente ayant pour thème la céramique française des années 1945-70 et incluant la fameuse collection du couturier Raf SIMONS, comptant nombre de CHAMBOST, RUELLAND, JOUVE etc.


On n'avait plus vu autant de belles choses à vendre depuis la dispersion de la collection CORNETTE DE SAINT CYR, en 2008. Depuis, le marché s'est bien élargi et si j'en juge par l'affluence (les principaux collectionneurs et professionnels sont passés) et tout le bruit autour de cette vente, le succès sera au rendez-vous, avec de belles batailles d'enchères demain soir...


RUELLAND, CAPRON, JOUVE..., toutes les grandes signatures étaient là. Des pièces pour tous les goûts et (presque) tous les budgets !


Cet imposant vase de 1955 signé Valentine SCHLEGEL est incontestablement le lot vedette de la collection SIMONS, par sa taille (51 cm, entièrement monté au colombin ; un travail de romain !), sa rareté et son pédigrée impeccable (reproduit dans la "bible" : La céramique française des années 50, du regretté Pierre STAUDENMAYER, il a en effet appartenu au grand galeriste Jacques LACOSTE).

Son estimation (20 à 30.000 €) est conséquente mais ridicule si on la compare au prix d'autres oeuvres d'art, la peinture par exemple. En d'autres termes, il encore est possible de s'offrir un chef-d'oeuvre de la céramique française pour le prix d'un tableau mineur d'un second couteau !

Pourvu que ça dure encore un peu ;-)...

Rendez-vous dans quelques jours pour une analyse des résultats.

A suivre...

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