dimanche 16 décembre 2012

Merci, oh Totem !


J'ai eu chaud, très chaud, ces derniers temps avec mon panneau de CAPRON.

Adossé à mon ESU, il est en effet tombé à deux reprises ! La première fois mercredi dernier, sur un gros coussin qui d'habitude n'est jamais là : aucun dégât. La seconde fois tout à l'heure, alors que je préparais son accrochage. Cela aurait pu être dramatique car il n'y avait cette fois-ci pas de coussin. Heureusement, une pile de bouquins traînait dans le coin et a empêché le contact direct entre la céramique et le carrelage du sol. Sous la violence du choc, quatre "morceaux" de lave formant la composition - dont le "visage" central ! - se sont cependant décollés et ont heurté le sol dans un terrible fracas.

Sonné par l'évènement, je m'attendais à découvrir un véritable massacre en relevant le panneau. Il n'en fut heureusement rien : les éléments détachés étaient miraculeusement intacts, rien n'était cassé !!! Incroyable mais vrai ! Oufff...

Un double miracle que j'attribue à mon très cher Totem du collectionneur de céramique des talentueux DALO, Daniel et Loïc. Ce n'est pas la première fois que ce véritable ange gardien sauve l'un de mes "bébés" et je ne saurais trop vous recommander de placer votre collection sous la protection d'un fétiche créé à votre intention par ces deux sympathiques céramistes et accessoirement "gourous" très efficaces ;-).

Accrochage différé donc, le temps de recoller les morceaux et de parfaitement sécuriser la fixation murale, histoire de faire mentir la fameuse expression "jamais deux sans trois"...

4 commentaires:

  1. Collectionneur depuis longtemps de meubles vintage et d’œuvres contemporaines sur papier, je me suis entiché de la production 50 d’une manufacture française. En 4 ans, j’ai du acquérir plus d’une centaine de pièces pour n’en garder au final et pour l’instant que 52.

    Mon rythme d’achat s’est ralenti, non pas seulement parce que ma « mancoliste » devient réduite mais aussi à cause de deux « événements » :

    Une nuit d’insomnie, contemplant du lit une partie de ma collection fraichement disposée sur des étagères montées spécialement et par moi quelques heures auparavant, je constate une insupportable disharmonie entre deux pièces voisines. Je me lève et les déplace. Trois tablettes dégringolent. Quatre vases par terre. Trois en mille morceaux…
    J’ai cru défaillir.
    Après avoir ramassé les morceaux, constaté qu’aucune restauration n’était raisonnable ni techniquement ni financièrement, j’ai passé le reste de la nuit à recomposer et recoller grossièrement les trois vases puis à les remettre en place sous leur meilleur angle - de façon à ce qu’on ne voit pas les manques. « Qui ça "on" ? » Ma fille de 11 ans à qui je reprochais depuis des mois de jouer trop prêt de mes céramiques. Ma fille qui, pour me taquiner, faisait mine de les bousculer – sans jamais en avoir ébrécher le moindre…
    Elle ne s’est jamais aperçue de rien et au fil des semaines et de nouveaux achats, je me suis débarrassé des preuves de ma maladresse, mi amusé mi honteux de mon subterfuge à l’égard de ma fille.

    Quelques semaines plus tard, une bourrasque à fait chuter de façon irrémédiable mes deux plus belles pièces, artistiquement et imprudemment disposées sur une enfilade d’Alain Richard, elle-même située sous une fenêtre – laissée ouverte « pour aérer ».
    Ironiquement, il s’agissait de mon plus gros achat pour la première pièce et de ma meilleure affaire pour la seconde…
    J’ai cru crever – une minute.
    Ensuite, j’ai tout mis en sac plastique et à la poubelle, bien décidé à ne pas me laisser atteindre par deux pertes matérielles à l’importance toute relative.

    Depuis, je continue à acheter mais différemment, plus calmement. Rater un objet sur Ebay parce qu’il y a en face de moi un plus passionné ou un truqueur (qu’il s’agisse d’un comparse du vendeur ou d’un acheteur raflant en direct plutôt que de jouer le jeu jusqu’à la fin, pour, je ne sais pas moi : un Chambost ?…) ou que je ne suis pas assez rapide (record : 7 secondes !), tout cela ne me fait plus fulminer. Je ne me bloque plus dans l’attente du facteur – qui fut mon « meilleur (pas) ami » aussi…

    Je souhaite que votre frayeur à propos de ce Capron vous serve de leçon, non pas en matière de précautions et de manipulations mais bien d'addiction - l'autre mot pour "passion"...
    Le plaisir doit rester léger.
    La collection ne doit pas détourner de choses plus essentielles ou masquer certaines fêlures ou manques.

    Cordialement.

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    1. Plaie de céramique n'est pas mortelle, en effet ;-). Il faut savoir relativiser, mais sur le coup, quel choc ! Nous, collectionneurs, avons la chance d'être de grands enfants. Une chance immense, surtout à notre époque, plutôt déprimante. Profitons-en, la vie est courte...
      Bonne continuation. Et bravo pour l'enfilade, qui, elle, ne craint que le feu ;-)

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  2. Dalo grand gourou ? mhouais, pourquoi pas !
    Merci Pascal et fais attention à tes trésors !

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    1. Si si, je crois en vos pouvoirs cachés. Mais promis, j'essaierai de ne plus (trop) mettre votre bébé à l'épreuve !

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