Le village médiéval de Bormes-les-Mimosas |
Ce week-end sera "local" (balades à Menton, Nice, Vallauris et Biot), contrairement au précédent, qui m'a conduit dans le délicieux petit village perché de Bormes-les-Mimosas puis à Marseille et que je vous raconterai très bientôt.
En attendant : bon week-end !
PS : les auteurs du petit "nid moderniste" de ma nouvelle pensionnaire signée COVILLE sont Jacques et Dani RUELLAND. Il s'agit de l'un de leurs derniers modèles, créé en 1990. Bravo à Alexis MOSTINI, qui a été le premier à donner la bonne réponse.
***
Lundi 17 mars 2014Pas du tout envie d'écrire ce soir...
Mimine, c'était son surnom, vient en effet de nous quitter, vaincue par un putain de cancer de merde. Elle allait avoir 18 ans (la photo date de l'été dernier).
Nous avons choisi de la faire euthanasier afin d'abréger ses souffrances.
Je ne suis pas persuadé que nous ayons pris la bonne décision car elle n'avait rien demandé, se contentant de se cacher et d'attendre tranquillement (?) sa fin.
L'euthanasie n'est rien d'autre qu'un assassinat quand le mourant ne demande rien (1) et que le "procédé" est uniquement enclenché pour le "confort moral" des proches.
Qui sommes-nous pour décider ainsi du destin d'un être encore vivant ?
Pensez-y avant d'être tôt ou tard confronté à ce problème, cela vous évitera d'être bien mal à l'aise après si vous avez voulu "jouer à Dieu"...
(1) A notre décharge, les matous ne parlent pas et n'expriment pratiquement pas leur douleur et mal-être.
***
"La cueva" (la cave), galerie de l'artiste à Bormes. Une publicité pour un magazine dans les années 70. Le coq est de Michel ANASSE. Robert l'a conservé, ainsi que quelques pièces personnelles. Pour info : il ne vend rien... et il a bien raison !
Robert CHIAZZO dans son atelier (circa 1970).
"La cueva" dans les années 70. Une véritable caverne d'Ali Baba !
Au centre des oeuvres de Robert, dont de superbes bouteilles. Sur la droite, des céramiques de Jacques POUCHAIN (bougeoirs).
Le rouge de cuivre, spécialité de la maison CHIAZZO. Ici un bien beau bélier.
Là un vase "lentille" japonisant.
Mercredi 19 mars 2014
"La
vie continue", c'est ce qu'a semblé me dire cette mini chouette d'Annie
MAUME arrivée ce matin et qui a aussitôt trouvé sa place sur la tête de
sa grande soeur, me redonnant ainsi le sourire.
Alors reprenons le fil du billet.
1. "ROBERT", c'est Robert CHIAZZO.
J'ai
eu le plaisir de le rencontrer chez lui à Bormes et le seul fait de
repenser à notre rencontre me redonne le moral. L'homme est en effet
adorable, plein d'humour et d'énergie... à bientôt 90 ans ! Son secret ?
La curiosité ! Il débute dans la vie comme pâtissier, bifurque sur la
peinture en bâtiment puis sur la peinture décorative et découvre enfin
la céramique et la peinture de chevalet au contact d'artistes bormois
comme Georges GOUZY (dont il reprendra l'atelier). Il décide alors
d'être artiste et céramiste. En parallèle à son travail, qu'il expose
dans sa galerie ("La Cueva"), il présente également le travail d'autres
céramistes, qui deviendront vite ses amis, comme PETTIT, COLLET, THIRY et ANASSE (cf la superbe boîte "coq" de ce dernier, sous le tableau de Robert ;-),
etc. Durant les années 60 et 70, l'époque est florissante pour sa
galerie, fréquentée par des touristes venus de l'Europe entière. Il vend à tour de bras, obligé de faire d'incessants allers-retours à Vallauris pour se réapprovisionner...
Ses
céramiques sont aujourd'hui bien difficiles à dénicher. Normal : elles
sont en Allemagne, en Grande-Bretagne et dans les pays
d'Europe du Nord !
J'ai la chance de posséder ce beau pied de lampe. Eh oui, Robert est "chouettophile" :-).
On le retrouve (en blanc) sur cette photo extraite de son "book",
avec d'autres exemples de son travail. A noter : les abats-jours étaient réalisés par l'épouse de Jacques LIGNIER, céramiste de
Vallauris bien discret et talentueux dont il défendait également le travail dans sa galerie.
Ce qui m'a donné envie de le rencontrer, c'est cette céramique, Lump (appelée ainsi en hommage au célèbre teckel de PICASSO) :
Un cendrier zoomorphe doublement signé, "CHIAZZO" et "OP", pour Olivier PETTIT :
Et ça m'intriguait. Une collaboration ? Non ! Le modèle est d'Olivier PETTIT mais après le décès de ce dernier, Robert CHIAZZO a continué la production quelque temps afin d'aider l'épouse du céramiste.
Ici Lump II, signé seulement "CHIAZZO". Une variante qui sourit.
Et Lump III, mon préféré, signé "OP", plus haut sur pattes et dont l'émaillage, superbe, est vraiment caractéristique du travail de son papa.
Robert n'est pas parvenu à retrouver cet émaillage. A ce propos, il m'a bien fait rigoler quand il m'a expliqué comment ses copains vallauriens l'ont envoyer promener lorsqu'à ses débuts il leur a demandé quelques conseils. A son tour, il en a fait de même quand ces derniers se sont extasiés sur ses superbes rouges de cuivre. Amis : oui, mais à l'époque la concurrence était rude et les jalousies nombreuses à Vallauris...
Lump, le vrai, à un âge vénérable, dans les bras du grand Pablo. Un superbe cliché signé David Douglas DUNCAN, photographe et ami de PICASSO, auteur (entre autres) d'un magnifique PICASSO & LUMP paru en 2007, aux éditions du Chêne, et dont je vous recommande vivement la lecture.
Ce qui m'a donné envie de le rencontrer, c'est cette céramique, Lump (appelée ainsi en hommage au célèbre teckel de PICASSO) :
Un cendrier zoomorphe doublement signé, "CHIAZZO" et "OP", pour Olivier PETTIT :
Et ça m'intriguait. Une collaboration ? Non ! Le modèle est d'Olivier PETTIT mais après le décès de ce dernier, Robert CHIAZZO a continué la production quelque temps afin d'aider l'épouse du céramiste.
Ici Lump II, signé seulement "CHIAZZO". Une variante qui sourit.
Et Lump III, mon préféré, signé "OP", plus haut sur pattes et dont l'émaillage, superbe, est vraiment caractéristique du travail de son papa.
Robert n'est pas parvenu à retrouver cet émaillage. A ce propos, il m'a bien fait rigoler quand il m'a expliqué comment ses copains vallauriens l'ont envoyer promener lorsqu'à ses débuts il leur a demandé quelques conseils. A son tour, il en a fait de même quand ces derniers se sont extasiés sur ses superbes rouges de cuivre. Amis : oui, mais à l'époque la concurrence était rude et les jalousies nombreuses à Vallauris...
Lump, le vrai, à un âge vénérable, dans les bras du grand Pablo. Un superbe cliché signé David Douglas DUNCAN, photographe et ami de PICASSO, auteur (entre autres) d'un magnifique PICASSO & LUMP paru en 2007, aux éditions du Chêne, et dont je vous recommande vivement la lecture.
"La cueva" (la cave), galerie de l'artiste à Bormes. Une publicité pour un magazine dans les années 70. Le coq est de Michel ANASSE. Robert l'a conservé, ainsi que quelques pièces personnelles. Pour info : il ne vend rien... et il a bien raison !
Robert CHIAZZO dans son atelier (circa 1970).
"La cueva" dans les années 70. Une véritable caverne d'Ali Baba !
Au centre des oeuvres de Robert, dont de superbes bouteilles. Sur la droite, des céramiques de Jacques POUCHAIN (bougeoirs).
Le rouge de cuivre, spécialité de la maison CHIAZZO. Ici un bien beau bélier.
Là un vase "lentille" japonisant.
Un grand plat au décor abstrait.
Un superbe ensemble de faïences au rouge de cuivre. Pas touche : collection perso de l'artiste :-). Sniff...
Le grand vase est impressionnant par sa taille et les variations de son émail.
Deux petits vases pas mal non plus !
Quelles couleurs ! Tout l'arc en ciel y est passé. Robert nous a expliqué qu'il mettait du thym et diverses herbes dans son four et que cela l'aidait à obtenir ce lustre si étonnant...
Grosso modo, Robert CHIAZZO a fait de la céramique du milieu des années 60 à 1987, date de son dernier four. Depuis, il se consacre à la peinture, une peinture abstraite, géométrique et on ne peut plus colorée et joyeuse, à son image. S'il a toujours bon pied bon oeil, c'est grâce à elle, dit-il, à l'évasion qu'elle lui procure, avec la lecture et les balades. Il faut être curieux, actif, s'émerveiller et faire marcher sa tête pour vivre longtemps et en bonne santé, estime-t-il. Il en est la preuve vivante !
Veuf depuis quelques années, il se paye même le luxe d'envoyer ballader les grand-mères qui essayent de le draguer en leur disant, l'oeil malicieux, qu'il est encore capable de se branler tout seul :-). Oh shocking ! Un vrai personnage, ce Robert...
Son atelier est au premier étage de sa petite maison de village, toute simple et charmante, remplie de souvenirs.
Un tableau "en cours".
Nous quittons notre hôte à regret, vraiment remplis d'admiration devant son travail et la beauté de sa personne. Sur le seuil de la porte, il prend la pose devant cet énorme plat mural de son copain Albert THIRY et saluant "à distance" son épouse Pyot.
A chaque fois que je quitte un tel personnage et que je replonge dans le grand bain plutôt nauséabond de notre époque, je ne peux vraiment pas m'empêcher de penser que "c'était mieux avant". Excès de nostalgie devant des années que je n'ai pas connues et idéalise un peu trop ? Peut-être, mais je n'en suis hélas pas convaincu. Il suffit par exemple de comparer la vie artistique et intellectuelle des années 50 et celle de notre temps. Il n'y a quand même pas photo ! Combien de Robert reste-t-il et surtout combien notre pauvre société en produit-elle ? Plus beaucoup et pas assez pour que l'avenir connaisse un nouvel "âge d'or". Une société où l'art et l'intelligence n'a plus sa place. Brrr...
Bormes-les-Mimosas est un charmant petit village médiéval où il fait bon déambuler, notamment lorsque les mimosas sont en fleurs, en début d'année.
Impossible de laisser l'iPhone reposer :
- Le château des seigneurs de Fos, tout en haut du village. Aujourd'hui privé, ce château du 13e siècle a été le siège des Comptes de Provence.
- De là-haut, on y a une magnifique vue sur Bormes, le village et la ville nouvelle, la plaine du Batailler, le port de plaisance (bâti en 1969), le cap Bénat et l'archipel des îles d'Hyères (Port Cros et Porquerolles).
- L'un des nombreux "cuberts" (chemins couverts moyenâgeux) du village.
- Une belle terrasse "suspendue".
- Veilles pierres, petits chemins, ciel bleu, verdure...
- Le printemps est bientôt là.
- Chat c'est sûr !
- Oranger chargé à bloc.
- OK pour l'appart du 3e !
- Faites une petite halte au Musée d'Arts et d'Histoire, créé par le peintre Charles BÉNÉZIT (eh oui, comme le fameux guide sur la peinture) en 1926. Vous y verrez de beaux tableaux de peintres du XIXe inspirés par la région (BÉNÉZIT, CROSS, etc.).
- Roberta GONZALEZ, qui vécut à Bormes dans une splendide villa moderniste (il faut absolument que j'y sois invité ;-) y est naturellement représentée.
2. "Georges", c'est mon ami Georges BRIATA, qui "vernissait" samedi soir au château de la Buzine, à Marseille, regagnée en fin d'après-midi, toujours avec autant de plaisir.
Un vernissage que je ne voulais surtout pas manquer, pour le plaisir de revoir mon ami, bien sûr (je ne lui parlerai pas beaucoup ce soir là vu l'affluence), mais aussi parce que le château de la Buzine c'est "celui de ma mère", enfin celui de la mère de Marcel PAGNOL et que je ne pouvais pas manquer l'occasion de rendre hommage à l'auteur qui m'a éveillé à la lecture. Retour aux années collège...
Après bien des déboires, le lieu est devenu la maison des cinématographies de la méditerranée.
L'expo dure jusqu'au 5 septembre, vous avez donc tout le temps d'aller la voir !
- Vernissage typique : tout le monde cherche à voir "le maître" et à attraper quelque chose à grignoter :-).
- Mon cousin Jean-Pierre et sa petite famille, mes hôtes.
- Fabio devant "Ruelle à La Verdière" (La verdière est un petit village varois où le peintre passe ses étés et où j'ai eu la chance d'y vivre quelques très bons moments).
- La façade du château, aux couleurs "briatesques".
- Marseille by night. La place Castellane.
- Marseille by night. Le Vieux Port et la Bonne Mère vus de la rue Henri TASSO. Alors, elle est pas belle ma ville ? C'est pas Nice, ça !
3. "Pablo", enfin : c'est PICASSO. Bien sûr.
Je suis allé le voir (enfin son travail ;-) dimanche matin à la Veille Charité, dans mon cher quartier du Panier. Pas de reportage photo hélas, les prises de vues étant strictement interdites. Grrr...
L'expo en question, "Visages", qui a pour thème thème transversal la représentation de la figure humaine dans l’art moderne et contemporain, est très intéressante, ne serait-ce que pour la toile de Pablo exposée ("Faut-il peindre ce qu'il y a sur un visage ? Ce qu'il y a dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière un visage ?" dira-t-il) et deux magnifiques mini Françis BACON.
Petite balade dans le quartier :
- La belle place Lenche ne ressemble hélas plus à rien sans ses arbres, coupés durant des travaux censés l'embellir.
- L'église Saint-Laurent, de style roman provençal, à proximité du fort Saint-Jean, sur une butte à laquelle elle a donné son nom. C'est la paroisse des pêcheurs de Marseille et accessoirement celle de ma famille : mes parents s'y sont mariés et mes frères et moi y avons été baptisés...
- Le fort Saint-Jean vu depuis Saint-Laurent, à l'entrée du Vieux Port.
- Le nouveau MUCEM, à l'arrière du fort Saint-Jean. Bof : trop "carrée" pour moi cette architecture. Je préfère les formes organiques...
- Formes que j'ai eu l'occasion d'admirer en levant un peu les yeux du côté du square Protis et de ses immeubles construits après-guerre. Un endroit que je rêvais d'habiter quand je vivais à Marseille, pour la vue fantastique sur le Vieux-Port :
- Entrée d'immeuble n° 1. Terre cuite émaillée ? On dirait bien ! Travail de Jean AMADO à Aix, pour le compte de l'architecte Fernand POUILLON ? Pour en savoir plus sur ce céramiste méconnu, c'est ici !
- Entrée d'immeuble n° 2.
- Entrée d'immeuble n° 3.
- Entrée d'immeuble n° 4. Bronze ?
- Non, céramique !
- A l'intérieur (j'aurais du rentrer) : panneau mural en céramique...
- ... et un bien beau carrelage au niveau des boîtes aux lettres.
- Les chats du Panier n'ont rien à envier à ceux de Bormes. Plus belle la vie ;-).
- La rue Sainte-Françoise, au coeur du Panier. Ma rue. Rien ne semble avoir changé : linge aux fenêtres et joyeux mélange d'habitants. Ne manque que mon pittoresque voisin corse, ancien cuistot dans la marine ayant bourlingué dans le monde entier et qui me mitonnait de bons petits plats. C'était il y a 18 ans, l'âge de ma pauvre Mimine, recueillie lors d'une sortie pédagogique avec mes élèves. Comme le temps passe...
Merci à Robert, Georges et Pablo pour cette belle escapade !
Bonjour Pascal,
RépondreSupprimerMes pensées vont vers vous en ces moment plus que pénibles qui nous renvoient à la fragilité de la condition humaine et animale ainsi qu'au Tragique .Mais essayez de vous remémorer les instants magiques vécus avec Mimine et dites vous qu'un chat qui se cache pour attendre la mort a ,dans sa sagesse et son instinct, mieux compris et admis que beaucoup d'entre nous l'inéluctable .
Voici un poème de Baudelaire (qui m'a fait aimer les chats)
Le chat - Les Fleurs du mal (XXXIII)
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun.
Charles Baudelaire
Courage Pascal.!
Bien cordialement.Catherine D.
Merci beaucoup Catherine ! La mort d'un proche, animal ou humain, déprime toujours (à quoi bon..., si...) mais doit également nous faire prendre conscience de la fragilité de nos existences et nous encourager à vivre d'avantage, avant que ce ne soit notre tour. Memento mori. Alors vivons +++ et n'oublions pas nos morts, qui ne meurent que lorsqu'on les oublie...
RépondreSupprimerbonsoir Pascal ,
Supprimerje t'ai connu par la philatélie ( même si je ne suis pas un philatéliste ) , et sans te connaitre , j'ai pû apprécié ta différence avec ce milieu dont tu t'es un peu éloigné ; et voilà qu'un autre ancrage nous relie , celui des chats : tu as eu Mimine et j'ai eu Chouky , morte à 19 ans . Elle nous a suivi dans 6 déménagements et c'est toujours une douleur pour ma femme , mes enfants et moi de ne plus la voir et l'avoir .
Evidemment , nous avons aujourd'hui Attila et Triskou ( pépère et mémère de 9 et 10 ans ) tout aussi fabuleux , ah si tu savais , mais oui tu sais ...
Il n'y a pas si longtemps , j'ai pû être témoin sur un forum d'une discussion ( expert or not expert ) , avec retrait ( momentané certes ) du débat par l'administrateur du site ; alors là , j'ai compris que tu étais passé dans le camp opposé , marquant bien bien ainsi ton honnêté et ta probité ( 100% avec toi Pascal ) .
je te souhaite un long et heureux parcours dans ta céramique , qu'elle te conduise dans le Lubéron ou à Huahine , et reste comme tu es .
je signe quelquefois Attila , mais comme je n'ai pas peur non plus de la transparence , cordialement
Michel COLLIOU
Merci Michel, c'est vraiment très gentil ! Caresses à Attila et Triskou ;-).
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