Encouragé par son ami PICASSO, le célèbre poète touche-à-tout s'est essayé à la céramique dans l'atelier de Philippe MADELINE et Madeline JOLLY, sur les hauteurs de Villefranche-sur-Mer, à quelques encablures de Vallauris. L'apprenti enthousiaste n'a guère tourné ou modelé mais s'est contenté de "tatouer" avec beaucoup de talent les formes produites par le couple. Entre 1957 et 1963, il a ainsi produit près de 300 pièces différentes, restées uniques ou, le plus souvent, éditées en très petites séries par le couple MADELINE-JOLLY.
A l'occasion du 50e anniversaire de sa disparition et pour lui rendre hommage (hum, hum...), le Comité Jean Cocteau, dirigé par Pierre BERGÉ (titulaire du droit moral) a confié à l'éditeur ROCHE BOBOIS le soin de produire une "collection Cocteau" exclusive composée d'une ligne textile (coussins, plaids, etc.), de lampes, poufs, plateaux et... de quelques céramiques.
Les céramiques en question - au nombre de neuf (six plats et trois vases) - sont des copies d'oeuvres produites à l'origine dans l'atelier MADELINE-JOLLY et éditées à l'époque, à l'exception du plat "Le vent" resté unique.
Ces rééditions produites en quantité limitée (1.000 exemplaires de chaque modèle quand même) par un "maître artisan italien" (n'y en a t-il plus en France ?) sont aisément différentiables des céramiques originales par leur taille (elles sont bien plus grandes) et leur caractère trop léché, manquant "d'authenticité" (et pour cause ;-).
A ma connaissance, il s'agit de la première réédition de céramiques des années 50, celles de Jean MARAIS produites actuellement n'étant qu'une "poursuite" de l'édition originale (non limitée), après une latence due au décès de l'artiste et des querelles d'héritage, "poursuite" sur laquelle j'aurai bientôt l'occasion de revenir.
Cette réédition (ou plutôt nouvelle édition du fait du format) n'a pas le moindre intérêt pour nous, collectionneurs, qui préférons toujours l'original à la copie, qui plus est lorsque ladite copie n'a qu'un lointain rapport avec l'original.
Si le sujet vous intéresse, je ne saurais trop vous recommander la lecture du catalogue raisonné des poteries de Jean COCTEAU (1) par Annie GUÉDRAS, experte de l'oeuvre de l'artiste et la consultation du site Cocteau Art, animé par Anne MADELINE, fille du couple MADELINE-JOLLY. Un site particulièrement instructif...
(1) Sauf erreur de ma part, le grand vase réédité illustrant ce billet ("La Côte d'Azur) n'y figure pas. J'espère qu'il s'agit d'un oubli de l'auteur et non d'une "déclinaison" du plat portant le même nom, également réédité. Ce serait grave !
Les céramiques en question - au nombre de neuf (six plats et trois vases) - sont des copies d'oeuvres produites à l'origine dans l'atelier MADELINE-JOLLY et éditées à l'époque, à l'exception du plat "Le vent" resté unique.
Ces rééditions produites en quantité limitée (1.000 exemplaires de chaque modèle quand même) par un "maître artisan italien" (n'y en a t-il plus en France ?) sont aisément différentiables des céramiques originales par leur taille (elles sont bien plus grandes) et leur caractère trop léché, manquant "d'authenticité" (et pour cause ;-).
A ma connaissance, il s'agit de la première réédition de céramiques des années 50, celles de Jean MARAIS produites actuellement n'étant qu'une "poursuite" de l'édition originale (non limitée), après une latence due au décès de l'artiste et des querelles d'héritage, "poursuite" sur laquelle j'aurai bientôt l'occasion de revenir.
Cette réédition (ou plutôt nouvelle édition du fait du format) n'a pas le moindre intérêt pour nous, collectionneurs, qui préférons toujours l'original à la copie, qui plus est lorsque ladite copie n'a qu'un lointain rapport avec l'original.
Si le sujet vous intéresse, je ne saurais trop vous recommander la lecture du catalogue raisonné des poteries de Jean COCTEAU (1) par Annie GUÉDRAS, experte de l'oeuvre de l'artiste et la consultation du site Cocteau Art, animé par Anne MADELINE, fille du couple MADELINE-JOLLY. Un site particulièrement instructif...
(1) Sauf erreur de ma part, le grand vase réédité illustrant ce billet ("La Côte d'Azur) n'y figure pas. J'espère qu'il s'agit d'un oubli de l'auteur et non d'une "déclinaison" du plat portant le même nom, également réédité. Ce serait grave !
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