Un HARTUNG "azuréen" à la galerie AB,
bienvenu en ce samedi sombre et pluvieux ! |
Un peu stressant ce premier week-end parisien de la saison, qui m'aura fait passer en quelques heures du plein été à l'hiver et fait regagner mes chers pénates avec un rhume carabiné et de belles ampoules en souvenir, abandon des tongs oblige :-(. Et dire que vendredi après-midi j'étais à la piscine du stade nautique Rainier III en train de me dorer au soleil. Il n'y a rien à dire, on n'est vraiment pas sur la même planète...
Comme d'habitude, j'ai flané du côté de Drouot et de Saint-Germain-des-Prés samedi puis aux Puces de Saint-Ouen dimanche.
Résumé de ma balade en quelques photos :
- "Christian BÉRARD" par Boris KOCHNO, mon premier achat du week-end, passage Verdeau, librairie Paul VULAIN. Impossible d'y passer et d'en repartir bredouille car ce célèbre endroit fourmille de beaux ouvrages. Bonne pioche car j'avais envie d'en savoir plus sur ce curieux personnage, après avoir revu "La Belle et la Bête" cet été (il a signé les décors) et hélas loupé l'une de ses oeuvres sur le Net (un joli petit dessin préparatoire du masque de "la Bête").
Petit résumé de l'éditeur, Nicolas CHAUDUN :
La figure pleine, hirsute, de Christian Bérard (1902-1949) incarne une certaine bohème dorée sur tranche, propre à l’entre-deux-guerres. Peintre, illustrateur, créateur de costumes, Bérard resta avant tout comme le génial décorateur de Cocteau (La Belle et la bête), ou de Giraudoux (La Folle de Chaillot). Ami et collaborateur de Serge Lifar, Louis Jouvet ou Jean-Louis Barrault, il s’imposa parmi les maîtres de la scène. Il fut aussi le prince sulfureux des nuits parisiennes. L’indulgence amusée de Chanel l’autorisait à toutes les excentricités. Sa vie de clochard magnifique, il la partagea avec Boris Kochno, ancien amant de Diaghilev dont il avait pris la succession à la tête des Ballets russes. Le récit que laisse Kochno de ces années ne ressuscite pas seulement Bérard et son génie insolent, mais aussi une éblouissante société dont l’humiliation de la défaite et de l’Occupation ne parvint même pas à ternir l’éclat (une société à mille lieues de nôtre pauvre société actuelle, où l'art et la culture ne sont hélas plus guère de mise... - remarque personnelle).
- Une belle lithographie de VASARELY, toujours dans le charmant passage Verdeau, galerie Julie MAILLARD. Encore du bleu, ma couleur préférée ;-).
- Une copine de Lucette, signée Bernard BUFFET, dans la même galerie.
- La même, mais en version "tapisserie" et toujours dans la même galerie.
- Trois charmants lionceaux endormis, un fusain signé ? Julie ne manque pas d'oeuvres sympathiques...
- Une cour intérieure d'un bel immeuble, rue de la Grange Batelière ; ça fait du bien de voir un peu de vert à Paris. Et du vert "bien vert", arrosage naturel fréquent oblige !
- Un HARTUNG ayant résisté au Parcours :-).
Le meilleur moment du week-end fut incontestablement celui que j'ai passé à la galerie Thomas FRITSCH, qui présente depuis quelques jours une très belle expo d'oeuvres rares du céramiste et peintre André Aleth MASSON. Quel plaisir ! Ce samedi, la galerie était vraiment le quartier général des amateurs de céramique 50 et j'ai eu le plaisir d'y croiser plusieurs collègues et amis. Un bon conseil : faites le déplacement car vous n'aurez pas l'occasion d'admirer pareille sélection de sitôt.
Si l'oeuvre de COCTEAU vous intéresse, ne manquez pas d'aller faire un tour à la galerie Anne JULIEN (14, rue de Seine), juste avant celle de Thomas (au n° 6). Vous y verrez de bien belles choses, comme ce superbe dessin de 1959 et un beau choix de céramiques éditées par l'atelier MADELINE-JOLLY.
"Chou blanc" aux Puces de Saint-Ouen en matière de céramique 50, dimanche. De l'avis de la plupart des pros consultés, les belles pièces se sont raréfiées et ne restent pas très longtemps en stock. En ce moment, ce sont les RUELLAND qui tiennent la corde, chassés par de nouveaux venus motivés...
Dans mes bagages, deux céramiques (un pied de lampe "Sirène" de JOUVE - chouette, ça me fait une paire ! - et un vase à pans coupés de Guy-Roland MARCY) et ce superbe et bien lourd (10 kg) "Oiseau feuille" (un bronze à patine dorée) de Jacques LIGNIER.
La saison commence bien ;-).
J'adore l'oiseau...
RépondreSupprimerPas mal en effet. Mais qu'est ce qu'il est lourd. Un beau casse-tête ;-).
RépondreSupprimer