Je reprends - bien difficilement - le fil de mon billet du 11 août dernier, après deux semaines de vacances "ceramic free" (enfin presque) particulièrement reposantes, à tel point qu'elles feront l'objet d'un billet spécifique, histoire d'en garder le souvenir plus vivace et, peut-être, vous donner quelques idées pour vos prochaines vacances...
A part ça, la nouvelle saison a débuté aujourd'hui :-) avec cette superbe table basse des Deux potiers, reçue tout à l'heure au bureau et convoyée jusqu'à mon balcon (20 kg sur la tête ;-), signant sa colonisation ! J'y ai posé la dernière pièce de la saison 2012-2013, acquise aux puces de Nice juste avant de partir (pas du tout bon pour le budget vacances, ça) : un grand et beau vase balustre de Roger CAPRON (40 cm), décoré d'un coq et d'un impressionnant feuillage dégagés du fond par une réserve à la paraffine. Une pièce que j'aime vraiment beaucoup, notamment en raison de sa qualité d'exécution - vraiment irréprochable ! - et de sa rareté (c'est le premier exemplaire que je rencontre), d'autant plus que je l'avais bêtement zappée sur le Net et que le hasard l'a remis sur ma route.
Le cliché n'est vraiment pas terrible. En voici un autre, beaucoup plus avantageux :
Revenons à nos moutons :
Jeudi 8 août. Balade à Vallauris, avec Cédric et... mes deux nouvelles petites chouettes du couple ANASSE, récupérées à La Poste sur le chemin. Le hasard a bien fait les choses puisque j'avais prévu de revoir ce jour-là Sylvestre ANASSE afin de récupérer "Babel, code SVP" (ci-dessous, in situ), une céramique repérée lors de la dernière expo de son père, Michel, et qu'il a eu la gentillesse de me ramener depuis La Condamine. Il y eut donc une petite réunion de famille fort sympathique :-)...
La matinée fut consacrée à la visite de la galerie MADOURA, qui a rouvert ses portes, dirigée par Yves PELTIER, collectionneur et expert réputé. Le lieu est magnifique et en cours de restauration. A terme, il devrait accueillir des expositions temporaires et servir de résidence d'artistes. Je vous le recommande vivement ! Pour les visites, gratuites et commentées par Yves (deux par jour, une le matin à 10 h, l'autre l'après-midi, à 15 h), inscrivez-vous auprès de l'office du tourisme. Après cela vous serez incollable sur l'oeuvre de Suzanne RAMIÉ et de son illustre invité, le grand PICASSO !
Petit photoreportage :
L'entrée de la galerie d'exposition.
Le bâtiment abritant l'ancien grand four à bois, sur la droite.
L'intérieur de la galerie, parfaitement restauré, charmant et où vous pourrez voir de très belles céramiques de Suzanne RAMIÉ et de PICASSO.
Suzanne RAMIÉ et Pablo PICASSO.
Un superbe et très rare vase à pans coupés de Suzanne RAMIÉ (circa 1970), à l'émail vert turquoise typique de l'atelier MADOURA.
Une superbe tarasque de Suzanne RAMIÉ (vers 1945). Il ne subsisterait plus que trois exemplaires de ce modèle, très vite adopté par PICASSO (Suzanne RAMIÉ cessait la production d'un modèle dès que PICASSO l'adoptait pour le décorer).
Deux superbes MADOURA, signés Suzanne RAMIÉ.
Un troisième, de grande taille et à l'émaillage typique.
Un exemplaire du célèbre grand vase "Gros oiseau - tête de faune" de PICASSO (1951), vraiment impressionnant !
L'arrière de l'atelier, donnant sur la cour où séchait la production.
Un sympathique déjeuner chez Marc ALBERGHINA a suivi, en compagnie d'Yves et Cédric, ravi de déguster les succulentes tomates du jardin de Marc (pas faciles à dénicher à Paris ;-). La rencontre fut si intéressante que notre ami Yves faillit oublier sa visite de l'après-midi...
La balade vallaurienne s'est poursuivie et terminée chez Sylvestre ANASSE, sur les hauteurs de Vallauris, dans l'ancien atelier de ses parents, "Les Issarts", où il vit et oeuvre paisiblement, à peine dérangé par les cigales ;-). On parla "chouettes", bien sûr, mais aussi de son travail de photographe, que personnellement j'aime beaucoup car très original. Le temps passa bien vite, à tel point que Cédric ne pouvant me raccompagner du fait de l'heure tardive, je laissais une deuxième fois "Babel, code SVP" à Sylvestre, n'ayant vraiment pas le courage de ramener en train l'impressionnante caisse qui la contenait.
Un beau souvenir de ma journée. Pas le grand vase "boule" signé MADOURA (rien n'est à vendre, bien sûr) mais le tabouret haut, récupéré bien mal en point dans une poubelle de poterie et qui à présent fait office de sellette à la maison. Un tabouret qui a peut-être permis à Suzanne, Georges, Jean, Jules... ou Pablo, qui sait ?, de se reposer !
A suivre...
Ouf ... on a enfin quelque chose à lire !
RépondreSupprimermais ...je m inquiète .... les Cap-d'Aillois font les poubelles ??
Pascal , le rotin c est pour moi ... popotin de Pablo ou pas ...on touche pas au rotin !!!