vendredi 7 juin 2013

Nouvel accrochage

Et de deux !

Il a débuté tout à l'heure par un aller-retour express et "dîner sandwich" à Nice afin de récupérer la toile de Loïs FREDERICK dont je vous parlais la semaine dernière.

La voici, à peine déballée :


Un tableau de belle taille puisque mesurant 81 x 100 cm et une pure merveille, tant par l'harmonie colorée qui s'en dégage que par le brossage des couleurs - particulièrement élégant - et la richesse de la matière, rappelant l'émail ;-). Une oeuvre qui remplace avantageusement le portrait de mon cher Hans :

Avant

Après

Pas mal, n'est-ce pas ? Dois-je vous préçiser que l'accrochage a été périlleux ? Il n'est d'ailleurs pas terminé puisque je dois déplacer la toile vers la droite afin de pouvoir à nouveau accrocher mon BORSI.

Le Festin et Hans (HARTUNG ;-) me regardaient bizarrement avant l'intervention :


Mais non, mais non, vous ne risquez rien...

La preuve ? Ma (petite) collection de crucifix, sur le mur voisin, et mon totem des DALO vous ont bien protégé de toute éventuelle maladresse :

PELLETIER, JOUVE et LEMBO

Et qui te reprotègeront, Festin, lorsque j'utiliserai la perceuse ! Brrr...

Pour en revenir à cette toile, j'ai naturellement cherché à contacter l'artiste afin de mieux connaître son oeuvre, d'autant plus que mes recherches sur le Net se sont avérées bien décevantes. Loïs FREDERICK est malheureusement décédée il y a quelques jours, pratiquement au moment où je découvrais son oeuvre. Incroyable hasard...

Elle était l'épouse et la veuve du peintre d'origine suisse Gérard SCHNEIDER, abstrait lyrique historique, collègue d'HARTUNG et de SOULAGES. Née en 1930 aux Etats-Unis, elle arrive à Paris en 1953. Discrète, elle ne fera sa première exposition personnelle qu'en 1984. Entre temps, elle participe dès 1954 aux principaux salons parisiens (Mai, Jeune Peinture, Réalités nouvelles...) et fait partie des trop nombreux peintres méconnus de la nouvelle École de Paris. HARTUNG avait pour habitude de dire que l'art lui paraissait être un moyen de vaincre la mort. Il avait raison. Loïs FREDERICK reste vivante par ses oeuvres dispersées et le plaisir qu'elles procurent à leurs heureux possesseurs.

Bon week-end !

2 commentaires:

  1. Mais , vous n arretez jamais ? Tant mieux pour moi, pauvre paysanne, cela me permet de me régaler les yeux sans avoir a faire la poussière .
    C est amusant, je détestais votre squelette mangeur de lui meme en ceramique volontairement immonde marronasse et rouge qui se moque de la déchéance de la faience de vallauris ( je le décris ainsi car je ne me souviens plus du nom de son père ) mais , finalement en gros plan , il est plutot sympa, mignon meme, avec un air un peu triste ( il doit etre triste d etre mort ? )
    Continuez a vous régaler mais gardez 4 sous pour septembre !

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  2. Jamais :-). "Tu auras toute la mort pour te reposer", me dit tous les jours mon copain Le Festin. Il me regarde pendant que j'écris ces quelques lignes et vous salue. Septembre ? C'est si loin Isabelle...
    Bonne continuation !

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