Vases "Coquille" d'A.-S. BARBAUX et "Houle" de J. et D. RUELLAND |
Point fort de ce second week-end parisien de la saison, particulièrement speed : le marché des arts et artisans de l'esplanade des Invalides, où je me suis rendu samedi après-midi et passé un agréable moment compte tenu du bon niveau d'ensemble.
J'ai notamment apprécié :
- Les étonnantes sculptures en ficelle de lin crochetée d'Agnès SÉBYLAU. Ici L'épreuve du temps, une bestiole semblant surgie du fin fond des abysses et qui tiendra bientôt compagnie à mes céramiques :-), les caressant de ses fines "tentacules"...
- Les céramiques d'Anne-Soline BARBAUX. Fraîchement diplomée de l'École supérieure des Arts appliqués DUPERRÉ, cette jeune artiste y exposait ses superbes "Coquilles" et "Monolites", des oeuvres d'une rare beauté et d'une qualité d'exécution absolument remarquable. Une céramiste à suivre de très près !
Seulement deux acquisitions ce week-end (ouf) : un vase "Coquille" d'Anne-Soline, bien sûr, et, le lendemain, à Saint-Ouen, un très rare vase "Houle" des RUELLAND, par un curieux hasard dans le même esprit. Un vase très zen, que l'on ne peut s'empêcher de faire basculer, d'où son nom. Les deux pièces fonctionnent plutôt bien ensemble.
Je suis quand même rentré bien chargé car j'ai récupéré une sculpture de Robert PÉROT acquise le mois dernier et en instance chez un collègue (merci Christian ;-). Ce très beau grès patiné façon bronze est une oeuvre typique de la "période parisienne" de l'artiste, où il se consacre à la sculpture, après avoir quitté Vallauris en 1973.
La semaine a fort bien débuté puisque mon facteur adoré m'a apporté de bon matin ma 16e chouette du couple ANASSE (un peu tristounette, la miss)...
... et cette énorme coupe sur talon de Roger CAPRON (39 cm de diamètre). Une très jolie pièce que je n'avais pu acquérir deux fois de suite faute de budget et que le destin a remis une troisième fois sur ma route, il y a quelques jours. Cette fois-ci, je n'ai pas laissé le superbe animal s'envoler !
Autre dialogue intéressant pour terminer : celui d'un crâne de Marc ALBERGHINA et d'une bouteille de Suzanne RAMIÉ, qui se sont rencontrés tout à l'heure au bureau.
Même tristounette, la Miss a su trouver un perchoir de qualité.
RépondreSupprimerElle a depuis rejoint ses copines et s'est depuis un peu déridée ;-).
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerQuel est le prix d'après vous, sur le marché, d'une chouette équivalente à la votre ?
Merci
Bonsoir,
SupprimerLe petit animal m'a coûté 350 €. Pas encore de cote véritable pour ce type d'objet, plutôt un "prix d'amateur". Personnellement j'en achèterais tous les jours ;-).