mercredi 28 novembre 2012

Vase "diabolo" n° 1041 de Pol CHAMBOST

Pol CHAMBOST (1906-1983)
Vase "diabolo" n° 1041 (1954)
H. 16 cm, Ø 9,5 cm au col, 7 cm à la base

Restons dans l'orange et chez Pol CHAMBOST avec ce superbe petit vase "diabolo", présenté par son concepteur au IXe Salon des Ateliers d'Art, en septembre 1954.

J'ai rarement rencontré une céramique 50 aussi bien léchée ! L'émaillage de cette pièce est tout bonnement parfait, aussi bien à l'extérieur, avec un orange très brillant, d'une magnifique nuance (hélas bien difficile à reproduire) et de fort belles et larges craquelures, qu'à l'intérieur, d'un remarquable noir lustré.

Il n'y a pas photo, un CHAMBOST sort toujours du lot...

Ce modèle existe également en jaune-paille (uni). On peut également le rencontrer en jaune-anis (intérieur blanc) et en noir lustré (intérieur jaune-anis), comme j'ai pu le constater récemment sur cette très belle photo d'un collectionneur japonais au goût certain. Il existe probablement en d'autres couleurs.

Mon exemplaire est monogrammé "PC" et marqué "1041" sous la base.

Bibliographie : "Pol Chambost Sculpteur-Céramiste 1906-1983", éditions SOMOGY, modèle similaire reproduit p. 81 (planche n° 63).

Inv. PM PC 10

2 commentaires:

  1. Bonsoir, je trouve en effet que l'émaillage noir est un magnifique moyen de mettre en valeur la couverte orange et les craquelures noires. Vos pièces semblent uniques... Pol Chambost avait pourtant un atelier important... à votre avis à combien d'exemplaires ont pu être réalisés, le vase diabolo N°1041 et le vase bouteille N° 20135 que vous avez présentés lundi et mercredi, sachant que ces modèles auraient été produits sur une année? Nos céramistes d’aujourd’hui sauraient ils encore retrouver cet incroyable orange… si c’est le cas je suis preneur de la formule. Nicolas.

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  2. Bonsoir Nicolas,
    Il est difficile d'apprécier la production de ces deux modèles. Seul Philippe CHAMBOST, qui détient les archives de son père, pourrait un jour nous renseigner. Personnellement, compte-tenu de la rareté de ces deux modèles sur le marché (je n'ai pas rencontré d'autres exemplaires depuis que je collectionne), je pense qu'elle a été peu importante. N'oublions pas que ces céramiques étaient avant gardistes et rebutaient alors beaucoup de clients... Une rareté que l'on doit également à la casse et à l'attitude peu respectueuse de certains héritiers envers ces objets : eh oui, une partie a fini à la poubelle ! Quant à cet orange, sa "recette" semble en effet s'être évaporée...
    Bien cordialement.

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