1er janvier : feu d'artifice à Monaco-Ville. Aux premières loges, sur mon balcon (à gauche : le palais princier, à droite : la cathédrale) |
Que 2014 voit votre santé se maintenir, sans quoi rien n'est hélas possible, soit remplie de très bonnes choses et placée sous le signe de la curiosité, la qualité qui rend la vie bien plus intense !
Point de réveillon hier soir en ce qui me concerne. J'ai simplement passé la soirée avec mes très nombreux amis : Michel, Jacques, Dani, Georges, Mado, Suzanne, François, Pol et les autres ; une soirée quand même relevée par quelques coupes de champagne, une poignée de cuneesi (délicieux chocolats italiens, fondants et un brin alcoolisées), un bon bouquin ("Qu'est-ce qu'un faux ?", de Federico ZERI, passionnant (1) et enfin un best of de Georges MOUSTAKI en guise de fond musical. Une bonne soirée donc ;-).
Le "réveillon" s'est en fait déroulé un peu plus tôt, hier midi à Nice, en compagnie de mes amis Marie-Jeanne et Salvatore PARISI, chez Giuseppe & Pepino (pas mal ;-), place Garibaldi, par un beau soleil hivernal (quelle différence avec ce bien triste 1er janvier, gris, froid et pluvieux).
Après-midi artistique, encore une fois avec l'ami Salvatore, véritable alter ego :
Nous sommes notamment allés voir les quatre autoportraits de Mitch WAITE, réalisés avec l'aide de Salvatore, à la librairie-galerie RABELAIS (4 rue DEFLY). Un ensemble on ne peut plus étonnant et spectaculaire !
Direction ensuite la place WILSON, à l'intersection des rues de l'Hôtel des Postes et GUBERNATIS pour y admirer les vestiges d'un CAPRON, hélas en état moyen :
Ce CAPRON est à quelques pas d'un grand appartement à louer que je dois visiter bientôt. Incroyable ! Serait-un "signe" ? Affaire à suivre...
Puis le MAMAC, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain (je n'y étais pas retourné depuis longtemps), afin d'y admirer notamment les oeuvres de la "collection LGR" (expo temporaire, en cours jusqu'au 5 janvier).
A suivre...
(1) Le grand historien d'art Federico ZERI (1921-1998) était passionné par les faux et les faussaires. Il a réalisé de nombreuses expertises pour des institutions et des collectionneurs. Il connaissait et même admirait certains faussaires.
Avec le ton vif, simple et concret qui le caractérise, il nous fait entrer dans une sorte d'atelier imaginaire. Il décrit les procédés parfois étonnants grâce auxquels on donne à une oeuvre une patine ancienne artificielle ; et il raconte comment il traque les faux, à la manière d'un détective, en repérant des détails stylistiques incohérents. Car les faussaires, quelle que soit leur habilité, achoppent toujours sur le style, qui est inimitable et ne peut être reproduit. Nul ne peut s'immerger dans le passé au point de retrouver exactement la sensibilité qui lui correspond, nous enseigne ZERI, qui dresse aussi, au cours de ces conversations, une fresque fascinante du destin des images, des formes, des styles à travers les siècles, de l'Antiquité à nos jours (texte de l'éditeur, Fayot & Rivages).
Un intéressant entretien avec cet homme comme on n'en fait plus ? C'est ici !
Bonne année! Et pour l'appartement oui c'est un signe! ;-)
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