mardi 14 janvier 2014

Balade à Mandelieu


Cela fait un bon moment que j'avais envie de découvrir le travail du céramiste vallaurien Marc PIANO, alors quand mon ami Salvatore PARISI m'a proposé de l'accompagner samedi matin à la Like Art Gallery de Mandelieu où il expose jusqu'au 18 janvier en compagnie du photographe Jacques RENOIR, je ne me suis pas fait prier.

Cette petite galerie dynamique est gérée par l'association Artemis, association cuturelle pour le rayonnement de l'art. Pour découvrir ses activités et le programme des exposition de la nouvelle année, cliquez ici.


Il y avait un monde fou au vernissage et, comme d'habitude lors de ce type de manifestation, bien peu de monde regardait les oeuvres :-(. Dommage...


Marc PIANO crée en ce moment un bestiaire fantastique issu de son imagination fertile, des animaux puissants, inquiétantes, "coupants", dont un taureau très original qu'il se plaît à décliner : "le" taureau de Marc PIANO !


Des oeuvres de grande taille et très fortes, surtout lorsqu'elles sont laissées brutes, à l'état de simples biscuits de terre noire.


Lorsqu'elles sont émaillées, elles le sont d'un somptueux rouge vif.


Le taureau de l'artiste accueille les visiteurs de l'exposition. Impressionnant !


Entre (le grand :-) Marc PIANO et Jacques RENOIR (cliché S. PARISI).


L'oeuvre de Jacques RENOIR est plus discrète, à son image. Il y expose une remarquable série de photos sur le thème de l'opéra, de la danse et du mouvement. Bien que non familier de cet univers, j'ai particulièrement apprécié ces images très vivantes et si originales (photo provenant du site de l'artiste).


Au retour, Salvatore m'a laissé au Cannet, où j'ai flané dans le charmant quartier Saint-Sauveur (encore lui ;-), celui des artisans d'art dont la chapelle du même nom, décorée par l'artiste Théo TOBIASSE, est l'emblème.


Un bien beau quartier, sur les hauteurs de la vieille ville. Ici une superbe maison au bord de la bien nommée place Bellevue !


Un quartier arboré.


Avec de charmantes ruelles et de nombreux chats.

Bref, un endroit où il fait vraiment bon vivre !

Si vous décidez de le découvrir à votre tour, ne manquez surtout pas la visite du superbe musée consacré au grand peintre Pierre BONNARD, célèbre hôte du Cannet, situé à deux pas de là.. 


J'en suis reparti avec cet imposant vase canope de Marcel GIRAUD, une très belle oeuvre ancienne (circa 1970) de ce céramiste vallaurien méconnu.

Une céramique qui, elle aussi, a tout de suite trouvé sa place à la maison : juste derrière le porte d'entrée, pour accueillir et dire au revoir aux visiteurs.

Ce GIRAUD n'aura pas été la seule céramique du week-end !


Je suis en effet également rentré avec un grand vase de Marius MUSARRA (à gauche sur la photo), repéré et acquis quelques jours plus tôt sur un site de vente aux enchères bien connu et qui complète à merveille mon petit ensemble de ce céramiste.

Un bien heureux hasard a fait que le vendeur de ce MUSARRA, à qui j'avais donné rendez-vous en gare de Golfe Juan, après ma balade au Cannet, et dont je n'avais que le prénom se soit avéré être Olivier... THIRY, l'un des deux fils du céramiste vallaurien bien connu ! Notre homme ne s'est démasqué que chez lui, alors que j'admirais une série d'oeuvres de son célèbre papa :-).

Dois-je vous préciser que j'ai passé un excellent moment avec Olivier, qui est également un collectionneur passionné ?

Ce qui au départ ne devait être qu'une simple et rapide transaction s'est transmuté par la grâce des dieux de la céramique en une belle rencontre, une très belle rencontre.

J'ai quitté Olivier bien tard, avec non pas un mais deux MUSARRA !, mon hôte m'ayant très gentiment offert le superbe mini vase "boule" figurant au premier plan.

Les objets c'est bien, mais les rencontres et les souvenirs qui en découlent c'est encore mieux ! Ces deux vases resteront à jamais pour moi "ceux d'Olivier"...


PS : si vous désirez en savoir plus sur l'oeuvre de Pyot et Albert THIRY, je ne saurais trop vous recommander la lecture du passionnant ouvrage que Marie-Pascale SUHARD leur a consacré, aux éditions Joël GARCIA.

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