samedi 24 janvier 2015

L'addiction collection

Mon bar en mars 2014. Ça a bien changé depuis !


Dans la vie, tout se flétrit, s’abîme et meurt. Une collection, c’est le contraire. 

Au lieu de se ratatiner, elle se développe, prend de la valeur. Chaque jour lui apporte un plus au lieu d’un moins. Or, l’accumulateur a le vide en horreur. N’acceptant pas l’idée de la mort, il se consacre au seul hobby dont il est sûr qu’il ne finira jamais. De fait, une collection digne de ce nom ne peut s’achever, ou alors c’est qu’elle est en route pour l’éternité, à savoir le musée.

OUI m'dame LELLOUCHE !

Bravo pour votre excellente analyse !

La suite, passionnante, c'est ICI.

Il n'y a pas plus belle maladie que la collectionnite aigüe, croyez-moi, et je suis bien placé pour le savoir :-) !

Collectionnez et vous serez heureux(se)...

PS : bonne idée, le musée. J'aimerais terminer mes jours comme Heinz BERGGRUEN, l'un des plus grands marchands d'art et collectionneur du XXe siècle, qui a accumulé des PICASSO, KLEE et autres MATISSE par dizaines. Il a donné sa collection à son pays, l'Allemagne, et vécu avec elle, dans "son" musée, jusqu'à la fin de sa vie. Bon plan, n'est-ce pas ? Alors si un beau jour un petit village du Luberon veut "nous" accueillir, je ne dis pas non. Plan "B" : je vends tout à 100 ans pile-poil et m'en vais passer mes 20 dernières années en Polynésie, avec un joli catalogue-souvenir et... Lulu. A voir...

Pour en revenir à BERGGRUEN, le bonhomme a eu une vie fascinante et je ne saurais trop vous conseiller de dévorer ces trois livres, bourrés d'anectodes :




Bons moments garantis si vous aimez l'art, ce dont je suis certain ;-).

Mention particulière à J'étais mon meilleur client, maxime que le néo-galeriste que je suis a déjà commencé à suivre !

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